Le gouvernement français a décidé aujourd’hui (mercredi) de renforcer de manière significative la sécurité du pays après l’attaque d’hier qui a tué un prêtre dans une église par des partisans de Daesh.
Globalement, la France va mettre en place 23 000 policiers et 500 membres du personnel de sécurité dans le pays, dont 10.000 autour de Paris et 4000 dans la ville de Paris. Ceci est la principale force de sécurité en poste en France depuis de nombreuses années, et son déploiement nécessitera une mobilisation générale.
Le ministre de l’Intérieur français, Bernard Caseneuve a déclaré que près de 2.500 personnes françaises ont exprimé leur volonté de rejoindre la police française, suite à une grande campagne de recrutement de la police annoncée par le gouvernement français après un attentat à Nice, qui a tué 84 personnes.
Cazeneuve prétend que la police française est prête à augmenter considérablement le nombre de son personnel. Il a également déclaré que les événements de masse auront lieu uniquement si la police peut répondre à la sécurité et financer ces événements. «Nous ne voulons pas briser la routine, mais nous ne pouvons pas confirmer l’existence de tels événements, si nous ne pouvons pas les sécuriser», a déclaré le ministre.
La France, comme d’autres pays européens sont concernés, hier une attaque a eu lieu dans une église où Daesh a confirmé avoir « attaquer des cibles chrétiennes ». Le journal Telegraph a écrit dans un article que Daesh a effectivement réussi à éliminer les chrétiens dans les zones sous son contrôle en Syrie et en Irak. «Le deuil de la perte de vie humaine doit prendre en compte que l’attaque de l’église est vraiment un nouveau non-sens de Daesh, maintenant en Europe», écrit-il.
Ce matin, le président français François Hollande a parlé avec les chefs religieux des dirigeants musulmans et chrétiens, à la lumière de la tension naissante entre chrétiens et musulmans. A la fin de la réunion, les participants ont dit que le message qui sort de la rencontre est celle de l’unité entre toutes les religions et les citoyens de France.
«Nous avons discuté de la responsabilité des chefs religieux, en termes de maîtrise de soi, la résistance aux extrémistes et l’unité», a déclaré le vice-président du Conseil français des Affaires islamiques.
Pendant ce temps, plusieurs grands médias en France, dont le journal Le Monde, la chaîne de télévision BFMTV et l’opérateur radio Europe1 ont annoncé aujourd’hui leur intention de ne pas publier des images d’édition de meurtriers de masse, y compris les terroristes du terrorisme islamique, afin de ne pas l’encourager.