France : Un directeur de parc arrĂȘtĂ© aprĂšs avoir refusĂ© l’entrĂ©e Ă  150 enfants israĂ©liens

Le gĂ©rant du centre de loisirs, situĂ© Ă  PortĂ©-Puymorens, dans le sud du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, « a indiquĂ© Ă  ses interlocuteurs refuser l’accĂšs Ă  son Ă©tablissement en raison de ‘convictions personnelles' », renseigne le parquet, jeudi 21 aoĂ»t 2025.

Le groupe de 150 vacanciers israĂ©liens, tous mineurs, ĂągĂ©s de 8 Ă  16 ans, en vacances en Espagne, a Ă©tĂ© refusé « alors qu’une rĂ©servation avait Ă©tĂ© faite de longue date« .

Les faits

Le directeur d’un parc d’attractions situĂ© dans le sud de la rĂ©gion des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en France, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© jeudi aprĂšs avoir refusĂ© l’accĂšs Ă  150 enfants et adolescents israĂ©liens, bien que leur groupe ait effectuĂ© une rĂ©servation bien Ă  l’avance. L’information a Ă©tĂ© rapportĂ©e par l’agence de presse française AFP.

L’homme, ĂągĂ© de 52 ans, dont l’identitĂ© n’a pas Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e, a justifiĂ© son refus par des « principes personnels ». Il est dĂ©sormais soupçonnĂ© de discrimination fondĂ©e sur la religion, une infraction punissable de jusqu’à trois ans de prison, selon le parquet local.

Réaction et prise en charge

Le groupe d’enfants, en vacances en Espagne, a Ă©tĂ© contraint de changer ses plans. AprĂšs avoir Ă©tĂ© refoulĂ© Ă  l’entrĂ©e du parc, le groupe – composĂ© de 150 enfants et adolescents ĂągĂ©s de 8 Ă  16 ans – a Ă©tĂ© transportĂ© en trois bus vers un autre site en France, sous escorte de la gendarmerie locale.

Selon les autoritĂ©s, l’incident s’est terminĂ© sans autre complication ni violence.

Garde Ă  vue

Inconnu de la justice et « ne faisant pas l’objet de mauvais renseignements », le gĂ©rant, ĂągĂ© de 52 ans, a Ă©tĂ© placĂ© en garde Ă  vue pour « discrimination fondĂ©e sur la religion dans le cadre de l’offre ou de la fourniture d’un bien ou d’un service », a indiquĂ© le parquet, rappelant que ce dĂ©lit est « puni d’une peine maximale de trois ans d’emprisonnement ».

Le groupe de vacanciers israĂ©liens, « a modifiĂ© son planning et s’est rendu, Ă  bord de trois bus, sur un autre site en France, dont la sĂ©curitĂ© est assurĂ©e par la gendarmerie, sans le moindre incident Ă  cet instant », a prĂ©cisĂ© le parquet Ă  l’AFP jeudi en fin de journĂ©e.

Une « enquĂȘte de flagrance » a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  la brigade de recherche de la commune de Prades.

L’Observatoire Juif de France exprime sa plus vive indignation aprĂšs le refus d’accĂšs opposĂ© Ă  150 enfants israĂ©liens par un centre de loisirs dans le sud de la France, alors qu’ils avaient rĂ©servĂ© leurs vacances en toute lĂ©galitĂ©.

Un tel acte de discrimination, visant exclusivement des mineurs en raison de leur nationalitĂ© et de leur origine, est d’une gravitĂ© extrĂȘme et porte atteinte aux principes fondamentaux de la RĂ©publique.

L’avocate, MaĂźtre Corine Serfati-Chetrit, interviewĂ©e sur CNEWS, a annoncĂ© que l’Observatoire Juif de France se constituera partie civile dĂšs demain afin que toute la lumiĂšre soit faite et que justice soit rendue.

Il devient invivable aujourd’hui, en France, pour les Français de confession juive, et encore plus pour les IsraĂ©liens, mĂȘme mineurs, devenus de fait des « persona non grata » dans leur propre pays d’accueil.

Nous posons une question simple :
👉 Qu’est-ce qui est le plus abject ? Les propos politiques dĂ©noncĂ©s par le chef de l’État
 ou les actes discriminatoires concrets qui frappent des enfants innocents ?

La République ne peut tolérer que de tels comportements se reproduisent.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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