Nouvel épisode glaçant d’antisémitisme en Europe. À Francfort, en Allemagne, un homme juif âgé d’une cinquantaine d’années a été agressé alors qu’il accrochait des affiches réclamant la libération des otages israéliens toujours détenus par le Hamas.
Selon les témoignages recueillis sur place, l’agresseur, le visage dissimulé, s’est approché de lui avant de le pulvériser de peinture rouge en plein visage, puis de le frapper à plusieurs reprises. La victime a dû être prise en charge médicalement. L’assaillant a ensuite pris la fuite.
Ce n’est pas un fait divers isolé, mais le symptôme d’une Europe malade. L’Allemagne, qui se targue d’enseigner la mémoire de la Shoah, laisse se développer dans ses rues une haine anti-juive ouverte, violente et décomplexée. Coller une affiche rappelant que des Israéliens sont encore otages devient désormais un acte de courage civique — et un danger pour son intégrité physique.
Les autorités allemandes, promptes à condamner « l’extrême droite » et le moindre écart de langage, sont souvent bien plus timides lorsqu’il s’agit de dénoncer l’antisémitisme importé par certains milieux islamistes ou pro-palestiniens. Or, c’est bien de cela qu’il s’agit : une haine qui ne se cache plus, qui s’exprime dans la rue, et qui vise à faire taire par la peur toute expression publique de solidarité avec Israël.
Cette attaque rappelle tristement que les Juifs d’Europe ne sont jamais totalement en sécurité. Après les slogans « Free Palestine » qui envahissent les manifestations, après les profanations de synagogues et de cimetières, voici que même le simple geste de coller une affiche devient une cible.
À Jérusalem, cet événement est vu comme une confirmation supplémentaire que l’avenir juif en Europe est menacé. Les discours officiels de Berlin ne suffisent pas : il faut des actes, des condamnations fermes, des arrestations, et surtout une politique qui ne tolère aucune complaisance envers l’antisémitisme.
Comme toujours, les leçons de l’histoire s’imposent : quand on laisse la haine des Juifs prospérer, elle finit par gangrener toute la société. L’Allemagne devrait être la première à le savoir. Mais aujourd’hui, elle semble fermer les yeux, encore une fois.
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