Le passage frontalier de Gaza avec l’Egypte, qui devait rouvrir samedi, restera fermé jusqu’à nouvel ordre à la suite du massacre de la mosquée dans le Sinaï voisin.

Le passage frontalier de Rafah à Gaza avec l’Egypte devait rouvrir samedi pour trois jours.

« La partie égyptienne nous a informés que Rafah ne rouvrira pas samedi à cause des événements tragiques dans le nord du Sinaï », a déclaré un officiel.

30 terroristes masqués de l’Etat islamique ont utilisé des voitures incendiées pour piéger des fidèles égyptiens devant une mosquée et ont ouvert le feu en tentant de fuir, tuant 305 personnes dont 27 enfants – avant d’être explosés quelques heures plus tard par les avions de combat égyptiens.

Le massacre de la mosquée du Sinaï 30 terroristes de l’Etat islamique ont assassiné 305 fidèles, dont 27 enfants.

Dans l’attentat terroriste méticuleusement planifié – la pire atrocité islamiste dans l’histoire moderne de l’Égypte – les meurtriers ont abattu des civils en criant ‘allahu akbar’, les faisant débouler et sauter par les fenêtres pour s’échapper.

Mais lorsque les fidèles – dont beaucoup étaient des soufis, une secte islamique mystique méprisée par les djihadistes sunnites ont fui, ils ont été pris au piège et massacrés.

A Gaza, les habitants ont commencé une collecte de sang avec d’autres initiatives en solidarité avec les victimes de l’attaque terroriste de la mosquée du Sinaï.

Des informations ont également révélé que les armes utilisées par les terroristes de l’Etat islamique dans le massacre de la mosquée avaient été introduites clandestinement de Gaza par un tunnel terroriste.

Les autorités égyptiennes ont maintenu le passage de Rafah scellé depuis cet attentat terroriste dans la péninsule du Sinaï en octobre 2014, bien qu’elles aient rouvert temporairement la traversée plusieurs fois depuis cette attaque, principalement pour le passage de cas humanitaires.

L’Egypte accuse les terroristes du Hamas d’avoir fourni les armes pour l’attaque meurtrière de 2014, qui a tué 30 soldats, à travers l’un de ses tunnels de contrebande sous la frontière du Sinaï.