Benny Gantz, chef du parti Unité Nationale, a répondu ce soir aux déclarations de l’ancien ministre de la Défense, Yoav Galant, qui avait critiqué plus tôt dans la journée le Premier ministre Netanyahou au sujet d’un plan visant à acheminer une aide humanitaire à Gaza via des entreprises américaines privées.

« Un contrôle sécuritaire israélien à Gaza est essentiel. Mais un gouvernement israélien où nos soldats doivent gérer les égouts et les ordures serait une catastrophe, » a écrit Gantz sur son compte Twitter.

Critique de Galant sur le plan humanitaire

Plus tôt dans la journée, Galant avait attaqué Netanyahou, qualifiant le plan de distribution alimentaire à Gaza par des entreprises américaines de « masque de langage pour l’instauration d’un gouvernement militaire. »

Dans un message publié sur la plateforme X, Galant a écrit :
« Ce sont les soldats de Tsahal et l’État d’Israël qui paieront le prix du sang à cause de priorités défaillantes, qui négligeront des missions sécuritaires bien plus importantes. »

Contexte de l’opération militaire à Gaza

Selon un rapport de Doron Kadosh, correspondant militaire de la station de radio Galei Tsahal, l’objectif des opérations militaires à Jabalya et dans le nord de la bande de Gaza est de nettoyer et de sécuriser la zone pour permettre l’entrée de l’aide humanitaire par une entreprise privée américaine sous supervision israélienne.

D’après le rapport, cela pourrait nécessiter une présence prolongée de Tsahal à Jabalya pendant au moins trois mois, avec un coût estimé à des dizaines de millions de shekels.

Soutien au plan malgré des obstacles juridiques

Hier, le Premier ministre Netanyahou et le ministre de la Défense Katz ont tenu une réunion de quatre heures au commandement de la division de Gaza pour discuter de ce plan avec des experts. Le cabinet de sécurité nationale devrait examiner la question demain.

Selon des sources informées, Netanyahou et Katz soutiennent le projet. Cependant, des obstacles juridiques subsistent, notamment la crainte que cette démarche ne soit considérée comme une occupation israélienne de Gaza, avec des implications juridiques internationales.