Cette histoire serait difficile à comprendre par les lecteurs qui apprécient les avantages des premiers, deuxième et quatrième amendements. Elle reflète aussi l’état d’esprit désespéré de la gauche élite dirigeante d’Israël à l’intérieur d’un système judiciaire.

Ce mercredi, treize Juifs, dont cinq mineurs âgés de 14 à 17 ans, ont été traînés au tribunal d’instance de Jérusalem et inculpés de violence et de terrorisme, qu’ils ont apparemment effectué tout en dansant au mariage de Yakir et Ronnie Aschbel, dans la salle de fête, Shirat à Yerushalaim. Par ailleurs, le marié, Yakir, a été inculpé pour rassemblement illégal  à son propre mariage.

Cette situation fait suite à une vidéo qui a été tournée clandestinement par l’ESG (le Shin Bet) au mariage et diffusée ensuite par la chaîne 10, qui est de gauche, il y a environ dix mois.

Cette vidéo montre les invités du mariage dansant dans le style des élèves de yeshiva, tout en poignardant les photos du bébé Ali Dawabsheh, qui a péri dans un incendie criminel avec ses deux parents, le 31 Juillet 2015.

L’accusation, qui a inculpé un homme juif et son prétendu complice mineur, est encore à présenter sa cause devant un tribunal pénal. Il y a eu des rumeurs d’incohérences entre la confession des interrogateurs du Shin Bet qui ont fait parler le suspect en utilisant des actions de torture.

Depuis cet incendie, il est impossible d’obtenir des résultats concrets sur les causes de cet incendie criminel, et cette tension dans l’affaire a entraîné ce mercredi les accusations contre les invités de ce mariage qui, en poignardant une photo du bébé mort ont exprimé leur haine pour les Arabes.

Les invités ont également été vus avec de faux cocktails Molotov en collant des serviettes dans des bouteilles de vin vides. Le procureur Itamar Ben-Gvir, qui représente l’un des accusés, a dit que ce genre de scène est aussi présente lors des mariages à Umm al-Fahm (ville arabe) et d’innombrables autres communautés arabes.

Il y a aussi des mariages arabes où les invités tirent des coups de feu en l’air pour exprimer leur joie et pour montrer aux Juifs leur côté vindicatif.

Aujourd’hui, Ben-Gvir accuse le gouvernement de « poursuites sélectives » et souligne que cela est prévu de procès en procès, car les convocations ont été envoyées aux médias avant que les accusés les aient reçues.