Gaza genocide ? Une tribune d’étudiants gazaouis apprenant le francais appelle la France à agir, mais occulte la responsabilité du Hamas

Dans une tribune publiée par Le Monde, un groupe d’étudiants gazaouis apprenant le français lance un appel solennel à la France. Ils demandent la reprise des évacuations suspendues depuis le 1ᵉʳ août et invoquent les valeurs de liberté et d’égalité pour réclamer un « engagement diplomatique fort ». Ce texte, relayé par l’association Academic Solidarity with Palestine, décrit une jeunesse qui poursuit ses cours de langue malgré les bombes, la famine et la destruction de son patrimoine.

« Nous étudions contre la mort », écrivent-ils, affirmant que même au cœur des ruines, des centaines de jeunes continuent d’apprendre la langue française à distance, souvent avec un simple téléphone portable. Leur récit insiste sur l’amour de la culture française, sur le rôle des enseignants et sur la volonté de préserver une identité culturelle malgré la guerre.

Mais ce témoignage, largement diffusé dans la presse française, passe sous silence un élément essentiel : la cause première de la tragédie gazaouie. C’est bien le Hamas qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023 en massacrant plus de 1 200 Israéliens et en enlevant plus de 250 otages. C’est le Hamas qui transforme les écoles, les mosquées et même les bibliothèques en arsenaux et en centres de commandement, condamnant les civils — y compris ces étudiants — à servir de boucliers humains.

L’appel à la France omet également que les évacuations humanitaires sont régulièrement entravées par le Hamas lui-même, qui bloque les listes de départ ou exige des rançons pour laisser passer certains civils. La critique d’une prétendue « volonté d’éliminer une identité » ignore le fait qu’Israël ne combat pas une culture ou une langue, mais une organisation terroriste qui exploite la population gazaouie au mépris de son avenir.

Ce type de tribune s’inscrit dans une offensive diplomatique et médiatique bien coordonnée, visant à présenter Gaza comme victime unique, tout en occultant la terreur du Hamas. Elle illustre la stratégie d’instrumentalisation culturelle qui cherche à associer l’apprentissage du français aux valeurs de liberté, en détournant ces mêmes valeurs contre Israël.

La France, de son côté, est placée face à un dilemme : écouter ces appels émouvants ou assumer la réalité géopolitique. La reconnaissance prévue de la Palestine le 22 septembre à l’ONU, date hautement symbolique car correspondant à Roch Hachana, est déjà perçue en Israël comme une provocation. Soutenir davantage les discours issus de Gaza sans dénoncer le Hamas risque d’alimenter l’antisémitisme en France et de rompre la confiance avec Jérusalem.

À travers ce texte, une jeunesse gazaouie s’exprime, mais une autre vérité s’impose : sans désarmement du Hamas, sans libération des otages et sans garanties de sécurité pour Israël, aucun avenir pacifique ne pourra être bâti, ni pour les étudiants de Gaza, ni pour la région tout entière.

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