Gaza : le Hamas ordonne aux civils de rester dans les zones de combat et de « mourir comme une arme contre Israël »

Dans un message glaçant diffusé sur ses canaux officiels, le « Commandement du front intérieur de Gaza » – censé protéger la population en période de guerre – appelle les habitants à ne pas évacuer malgré les combats, transformant hommes, femmes et enfants en boucliers humains au service du Hamas. L’organisation terroriste, qui contrôle la bande de Gaza, exhorte ses civils à « rester chez eux » et à « bloquer l’ennemi », quitte à sacrifier leur vie.

Le texte, publié en arabe puis relayé en anglais, ne laisse aucune ambiguïté : « Rester dans vos maisons est votre premier bouclier, les quitter est un cadeau gratuit à l’occupant. Chaque maison habitée signifie que la ville demeure… Celui qui part crée un vide pour l’ennemi, celui qui reste bloque son chemin. » Le communiqué conclut : « Restez patients et tenez bon… car rester sur place aujourd’hui est plus grand que n’importe quelle arme ! »

Cet appel illustre une stratégie bien connue du Hamas, qui refuse toute distinction entre civils et combattants. Là où l’armée israélienne Tsahal avertit à l’avance les populations des frappes à venir et ouvre des couloirs humanitaires, le Hamas fait l’inverse : il enferme sa propre population dans les zones les plus dangereuses. Une logique cynique, déjà observée le 7 octobre 2023, lorsque des milliers de civils gazaouis accompagnaient les terroristes dans les massacres en Israël.

Les autorités israéliennes dénoncent ce mécanisme de terreur. « Voilà la preuve que le Hamas ne se bat pas pour son peuple mais contre lui », a déclaré un responsable militaire cité par Infos-Israel.News. « Utiliser ses propres citoyens comme remparts humains est un crime de guerre. » De son côté, le Hamas cherche à présenter l’évacuation comme une « trahison » et le sacrifice civil comme une « résistance ».

Sur le plan juridique, les Conventions de Genève interdisent explicitement l’utilisation de civils comme boucliers humains. Pourtant, les instances internationales, et notamment certaines chancelleries européennes, continuent de réclamer la reconnaissance d’un État palestinien, en occultant ces violations répétées. Comme le souligne un éditorialiste israélien : « L’Europe ferme les yeux sur un mouvement qui transforme la mort de ses enfants en propagande. »

L’impact sociétal est tout aussi grave. Pour les familles gazaouies, la dissonance est totale : quitter son foyer pour survivre revient à « offrir une victoire à l’ennemi », rester équivaut à exposer ses enfants à une mort certaine. Ce dilemme imposé par le Hamas révèle à quel point le pouvoir islamiste instrumentalise la vie quotidienne comme outil de guerre. Une politique que les organisations de défense des droits humains dénoncent timidement, souvent à voix basse, de peur de froisser l’opinion arabe ou islamiste.

À l’échelle régionale, ce message s’inscrit dans une continuité idéologique. Du Hezbollah au Liban aux Houthis au Yémen, les alliés de l’Iran utilisent la même rhétorique sacrificielle. En face, Israël insiste sur son droit à se défendre et rappelle que son objectif reste la neutralisation des infrastructures terroristes, non l’attaque des civils. Un contraste qui souligne l’abîme moral entre les deux camps, rappelant les enjeux cruciaux des Accords d’Abraham, qui visaient justement à isoler les extrémistes.

La situation met une fois de plus à nu la véritable nature du Hamas : un mouvement qui préfère voir ses citoyens mourir plutôt que de leur permettre de vivre dignement. Ce choix délibéré de transformer Gaza en champ de ruines vise à fabriquer des images de victimes pour la scène internationale. Mais au-delà de la propagande, c’est tout un peuple pris en otage par ses propres dirigeants. Dans un Moyen-Orient en recomposition, cette stratégie suicidaire renforce le clivage entre ceux qui aspirent à la vie et ceux qui transforment la mort en arme politique.

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