Gaza : le « ministère de la Santé » du Hamas pris en flagrant mensonge

Un tweet viral du commentateur Kamel Amin Thaabet, relayé par des journalistes israéliens , a mis en lumière l’hypocrisie flagrante du Hamas. « Étrange, écrit-il, que le ministère de la Santé dirigé par le Hamas, capable depuis deux ans de fournir des bilans précis de victimes quelques minutes après chaque frappe israélienne, soit soudain incapable de localiser les corps d’otages après des semaines de planification. »

Cette remarque, cinglante, résume le double discours permanent de l’organisation islamiste. Pendant des mois, le Hamas a prétendu contrôler chaque rue, chaque hôpital, chaque tunnel. Mais lorsqu’il s’agit de restituer les dépouilles d’Israéliens ou d’étrangers tués en captivité, le mouvement invoque l’« impossibilité logistique ». Un mensonge évident pour quiconque connaît la structure militaro-administrative mise en place dans la bande de Gaza.

Le « ministère de la Santé » gazaoui n’est qu’une vitrine politique. Plusieurs enquêtes du Jerusalem Center for Public Affairs et de Reuters ont montré qu’il relève directement de la branche politique du Hamas, sans indépendance ni transparence. Les chiffres qu’il diffuse servent de propagande : ils gonflent systématiquement les bilans de victimes civiles pour accuser Israël, tout en masquant les pertes de ses combattants.

Aujourd’hui, la même machine de désinformation se met en marche autour des otages. Les familles israéliennes, qui attendent depuis des mois le retour des corps de leurs proches, dénoncent une manipulation indigne. « Le Hamas sait très bien où sont nos enfants. Il a simplement décidé de les utiliser encore comme monnaie d’échange », déclare au Times of Israel une mère d’otage.

Ce cynisme illustre la nature profonde du Hamas : un régime qui ment à ses propres citoyens, instrumentalise les morts et empêche toute enquête indépendante. Tant que la communauté internationale continuera à relayer sans vérification les communiqués du « ministère de la Santé de Gaza », elle participera à cette farce macabre.

Un total de 19 otages décédés restent à Gaza :

6 des forces de sécurité israéliennes
(ancien otage, soldats de l’IDF et un officier de l’unité de patrouille spéciale)
1. Col. Asaf Hamami, 40 ans
2. Lt. Hadar Goldin, 23 ans
3. Capt. Omer Neutra, 21 ans
4. Sgt. First Class Itay Chen, 19 ans
5. Sgt. Oz Daniel, 19 ans
6. Staff Sgt. Ran Gvili, 24 ans

10 civils (hommes et une femme) :
7. Aryeh Zalmanovich, 85 ans, de Nir Oz
8. Amiram Cooper, 85 ans, de Nir Oz
9. Eliyahu Margalit, 75 ans, de Nir Oz
10. Meni Godard, 73 ans, de Be’eri
11. Lior Rudaeff, 61 ans, de Nir Yitzhak
12. Ronen Engel, 54 ans, de Nir Oz
13. Dror Or, 48 ans, de Be’eri
14. Tal Haimi, 41 ans, de Nir Yitzhak
15. Tamir Adar, 38 ans, de Nir Oz
16. Sahar Baruch, 24 ans, de Be’eri

3 travailleurs étrangers (de Thaïlande et de Tanzanie) :
17. Joshua Loitou Mulol
18. Sontiya Akrasri
19. Sutthisak Rintalak


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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