Gaza : l’ONU appelle à “ouvrir tous les passages” tandis que le Hamas se réarme

Dans un nouveau communiqué, l’ONU a exhorté mercredi Israël à “augmenter l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza avant l’hiver”, avertissant d’une possible “catastrophe humanitaire”.
Mais sur le terrain, les rapports indiquent que le Hamas se réorganise et reconstitue ses forces à un rythme alarmant.

Le double discours onusien

« Tous les passages doivent être ouverts au plus vite », a déclaré le bureau humanitaire des Nations unies (OCHA).
Pourtant, Israël souligne que chaque convoi humanitaire est exploité par le Hamas, qui détourne vivres et carburant pour ses combattants.

« L’aide internationale sert à reconstruire les tunnels, pas les écoles », accuse un officier israélien du Commandement Sud cité par Ynet.

Le Hamas n’a pas disparu

Quelques heures avant le communiqué de l’ONU, un haut responsable du mouvement, Mohammed Nazal, affirmait :

« Ceux qui comptent sur la disparition du Hamas se bercent d’illusions. Personne ne nous fera disparaître, ni par la force ni autrement. »

Ces déclarations confirment ce que les renseignements israéliens observent : le Hamas recrute, réarme et reprend le contrôle administratif de Gaza avec la bénédiction implicite de certains médiateurs arabes.

Les contradictions internationales

Alors que l’ONU presse Israël, aucune condamnation claire n’a été formulée contre ces violations.

« On exige d’Israël de nourrir ses ennemis », s’insurge la journaliste Caroline Glick. « Mais personne ne demande au Hamas de désarmer. »

Même l’Autorité palestinienne, censée préparer un “gouvernement technocratique”, inclut dans ses listes près de 50 % de cadres proches du Hamas (Al Arabiya).

L’hiver de tous les dangers

Les responsables israéliens redoutent que l’hiver transforme Gaza en foyer d’épidémies et de propagande humanitaire, alimentée par des ONG militantes.

« Ce n’est pas une crise humanitaire, c’est une guerre contre une organisation terroriste », rappelle le colonel (réserviste) Miri Eisen.

Entre compassion et lucidité

Israël continue pourtant d’autoriser des dizaines de camions d’aide via Kerem Shalom et Erez Nord, sous supervision internationale.
Mais chaque convoi devient un outil de pression diplomatique, instrumentalisé à New York comme à Doha.

La question n’est plus seulement morale : peut-on sauver des civils sans renforcer leurs bourreaux ?

Tant que le Hamas tiendra la bande de Gaza, les appels à l’ouverture totale des frontières resteront une illusion tragique.

Sources : Jewish Breaking News, Ynet, Al Arabiya, OCHA UN, Times of Israel, Caroline Glick Column.



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