Un nouvel épisode de tension a secoué ce matin la région de Goush Etzion. Un objet suspect, en forme de missile artisanal, a été retrouvé à proximité de Beit Fajjar, dirigé vers la zone industrielle de Migdal Oz. L’incident a immédiatement déclenché une vaste opération sécuritaire, mobilisant Tsahal, la police et les démineurs.
Un dispositif factice mais inquiétant
Selon les premières constatations, l’objet ressemblait à un missile rudimentaire : un tube en plastique creux, surmonté d’une hélice en plastique, posé de manière à simuler une arme prête à l’emploi. Aucun explosif n’a été détecté à l’intérieur. Le démineur de la police a procédé à une neutralisation contrôlée par explosion, sans provoquer de blessés ni de dégâts.
Le porte-parole de Tsahal a tenu à clarifier : « Contrairement aux rumeurs initiales, il ne s’agissait pas d’un missile opérationnel mais d’un objet en plastique, dépourvu de charge explosive. »
Un signal politique derrière la mise en scène ?
Même s’il ne s’agissait pas d’une arme réelle, le geste est lourd de symboles : mettre en scène un missile factice pointé vers une implantation juive, en pleine période de tension, vise à créer un climat de peur et à tester la réaction des forces de sécurité. Une méthode qui s’inscrit dans une stratégie de guerre psychologique largement utilisée par des groupes palestiniens pour intimider la population israélienne.
Comme le rappelle Infos-Israel.News, « le terrorisme ne se limite pas aux balles et aux bombes : il s’exprime aussi par des simulacres, des menaces et des mises en scène destinées à semer la panique ».
Réactions politiques
Le député Avi Maoz, chef du parti Noam, a dénoncé un « nouvel épisode du terrorisme arabe contre la vie juive », rappelant qu’il avait participé avec son épouse à la fondation du village visé. « La réponse doit être claire et immédiate : appliquer la souveraineté israélienne en Judée-Samarie », a-t-il déclaré, promettant de déposer sa proposition de loi dès la réouverture de la Knesset.
Une menace qui persiste
L’épisode souligne la fragilité sécuritaire en Judée-Samarie, où la multiplication d’incidents — qu’il s’agisse d’attaques réelles ou de provocations symboliques — nourrit un climat de tension permanent. Pour les habitants juifs de Goush Etzion, la vigilance reste la règle : même un « faux missile » rappelle que l’ennemi cherche sans cesse à frapper, que ce soit par les armes ou par la peur.
.