L’armée israélienne prévoit de créer une commission chargée de libérer rapidement les prisonniers qui purgent des peines de longue durée pour des activités terroristes, notamment le meurtre d’Israéliens selon le journal « Yediot Aharonot ».
Cela a été connu récemment lors des audiences à la Haute Cour de justice, où un terroriste a déposé une requête, celui qui a tué Zoya Goldovskaya, âgée de 18 ans, à Bat Yam en 1988.
Ce terroriste condamné à perpétuité a déposé une plainte auprès de la BAGAC pour discrimination contre les prisonniers condamnés par des tribunaux militaires en Judée-Samarie.
Il est outré par le fait que les détenus devant les tribunaux civils en Israël ont la possibilité de faire une demande à la Commission de libération conditionnelle, alors que les terroristes palestiniens ne l’ont pas. En effet, ils ne peuvent en faire la demande au commandant du commandement central par rapport aux meurtriers comme des criminels, non lié au terrorisme. « Les conditions de purger la peine à perpétuité doivent être les mêmes pour les habitants de la Judée-Samarie et Israël » selon l’avocat de ce terroriste.
La Haute Cour a rejeté la requête, décidant de ne pas intervenir dans les solutions de l’administration militaire dans les territoires, mais il est apparu clairement lors de l’audience que l’armée a l’intention de mettre en place une commission chargée d’examiner les requêtes en matière de réduction de la peine pour les terroristes.
Les terroristes avec du sang sur les mains n’ont jamais été libérés par la décision de l’armée mais seulement lors d’une décision politique, dans le cadre d’échange de prisonniers comme l’affaire Shalit.
Le service de presse de Tsahal a déclaré qu’une ordonnance avait récemment été signée par laquelle une demande spéciale visant à réduire la durée de la peine de réclusion à perpétuité serait examinée par une commission spéciale dirigée par un juge militaire.
La commission sera formée sur le même principe que pour les personnes condamnées à la prison à vie devant les tribunaux civils. Et ce n’est qu’après la décision de la commission que les affaires seront sur la table du commandant du district militaire central.
Avigdor Liberman a déclaré en réponse à la publication dans Yediot Aharonot: « Tant que je serai ministre de la Défense, aucun terroriste ne se verra réduire sa durée de la peine. »
Entre autre, la différence entre un criminel et un terroriste, et que ce dernier met en danger tout un peuple et pas une personne dans un règlement de compte. Ce terroriste libéré recommencera pour les mêmes motivations terroristes.