Les réseaux pro-palestiniens remettent ça : la militante écologiste suédoise Greta Thunberg, déjà connue pour ses prises de position anti-israéliennes, et l’actrice hollywoodienne Susan Sarandon ont annoncé leur participation à un nouveau convoi maritime à destination de la bande de Gaza. L’objectif affiché : “briser le blocus israélien” imposé à l’enclave terroriste depuis 18 ans.
Selon les organisateurs, le départ se fera le 31 août depuis l’Espagne avec des dizaines d’embarcations. Le 4 septembre, d’autres bateaux partiront de Tunisie pour rejoindre la flottille. Les participants se revendiquent issus de “44 pays” et annoncent “la plus grande démonstration de solidarité depuis 2007”.
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Un discours mensonger et déconnecté des réalités
Les organisateurs accusent Israël d’avoir “largué sur Gaza l’équivalent de huit bombes atomiques”, reprenant sans nuance la propagande du Hamas et occultant le fait que les frappes israéliennes ciblent exclusivement des infrastructures militaires et des positions terroristes. Leur communiqué appelle à “ouvrir un corridor humanitaire” alors qu’Israël permet déjà chaque semaine l’acheminement de milliers de tonnes d’aide via les points de passage officiels – aide trop souvent détournée par le Hamas pour alimenter son arsenal.
Un précédent récent : la “Madeleine” stoppée net
Il y a deux mois à peine, la marine israélienne (Shayetet 13) avait intercepté dans les eaux internationales la navette britannique Madeleine, transportant 12 activistes pro-Hamas. Les images publiées par le ministère israélien des Affaires étrangères montraient des soldats distribuant eau et nourriture aux militants avant de les raccompagner en sécurité vers Israël pour un renvoi immédiat vers leurs pays respectifs. Un rappel que ces “flottilles de la liberté” sont plus des opérations de communication que des missions humanitaires.
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Israël : déterminé à faire respecter sa sécurité maritime
Les autorités israéliennes ont déjà indiqué qu’aucun navire ne serait autorisé à violer la zone de sécurité maritime autour de Gaza. Le blocus naval, soutenu par le droit international, vise à empêcher la contrebande d’armes vers le Hamas, qui continue de tirer des roquettes sur les villes israéliennes. L’armée israélienne rappelle que les véritables convois humanitaires passent par des voies contrôlées, et non par des opérations-spectacle destinées aux caméras.
Analyse : la guerre médiatique en mer
Ces flottilles, emmenées par des célébrités internationales, visent moins à livrer de l’aide qu’à générer des images et des récits anti-israéliens. La participation de figures comme Thunberg ou Sarandon renforce leur visibilité médiatique, mais n’apporte aucune solution concrète à la population de Gaza, otage du Hamas depuis près de deux décennies.
