Les médias israéliens dont la plupart de gauche ont fait état d’une grève des pilotes de chasse àa cause de la réforme de l’actuel gouvernement, afin d’attiser la haine, dans le peuple. Mais cette nuit montre qu’en fait c’est une minorité qui essaie de faire passer Israel aux yeux du monde à la veille d’une guerre civile, ce qui est loin d’être le cas.
En effet, cette nuit, l’agence de presse officielle syrienne SANA, citant une source militaire, a déclaré qu’Israël avait lancé une frappe aérienne sur l’aéroport international d’Alep mardi soir. Les pilotes de Tsahal ne chôment pas…
Le raid aérien a eu lieu tôt dans la troisième nuit à l’ouest de la ville côtière de Lattaquié, a indiqué l’agence. La cible du bombardement était l’aéroport d’Alep, où la piste a été détruite, l’aéroport a été complètement désactivé.
Il est également signalé que la défense aérienne syrienne a intercepté des missiles lancés depuis la mer Méditerranée. Israël, comme d’habitude, n’a pas confirmé son implication dans l’attaque de l’aéroport.
Les frappes aériennes, dont la fréquence s’est accrue ces derniers mois, visent à empêcher l’Iran d’utiliser l’aéroport syrien pour livrer des armes à ses alliés en Syrie et au Liban, dont le Hezbollah.
L’attaque précédente avait eu lieu le 19 février, lorsqu’un bâtiment du centre de Damas avait été détruit par une attaque à la roquette, tuant 5 personnes et en blessant 15. Le coup a été porté sur le bâtiment du centre militaire, à côté duquel se trouvaient les bases iraniennes.
Les agences de presse occidentales, citant des sources, ont déclaré qu’il était ciblé pour une réunion secrète qui comprenait des experts techniques syriens et iraniens. La source a également déclaré qu’aucun Iranien de haut rang n’a été tué. Parmi les personnes tuées figuraient un ingénieur syrien et un responsable iranien de rang inférieur. Selon certaines informations, la réunion a également été suivie par des représentants du Hezbollah libanais.
Et début mars, l’agence de presse officielle de l’Iran, IRNA, a annoncé qu’un accord avait été conclu, selon lequel Téhéran fournirait à l’armée iranienne le système de défense aérienne Khordad-15. Selon les termes de l’accord signé à Téhéran, l’armée iranienne livrera le système à Damas, installera et formera l’armée syrienne. La livraison devrait avoir lieu prochainement.
