Le FLNC fait reparler de lui, et annonce un «message à l’État français» en cas de risque d’attentat sur la Corse : «si un drame devait se produire chez nous (…), (vous aurez) une part importante de responsabilité».

Le FLNC ajoute «avoir permis au mois de juin de déjouer un attentat sur notre territoire dans un lieu fréquenté par le public».

Ajoutant : «La volonté des salafistes est clairement de mettre en place chez nous la politique de Daesh et nous nous y sommes préparés. Votre philosophie moyenâgeuse ne nous effraie pas. L’amalgame n’existe que dans l’esprit des faibles et le peuple corse est fort (…) de choix politiques difficiles qui ne nous ont jamais fait basculer comme vous dans la barbarie».

S’adressant, plus généralement «aux musulmans de Corse», le Front les appelle aussi à «prendre position» en dénonçant l’islamisme radical. Il leur demande notamment de signaler «les dérives chez des jeunes désœuvrés tentés par la radicalisation» et de ne pas «afficher de signes religieux ostentatoires».

«Si l’État islamique revendiquait des actions sur notre sol, nous ne pourrons vaincre qu’ensemble. Il faudra que la France cesse sa propension à intervenir militairement et à vouloir donner des leçons de démocratie à la terre entière, si elle veut éviter que les conflits qu’elle sème à travers le monde ne reviennent comme un boomerang sur son sol».

Le FLNC souligne ne pas être «le refuge des frustrés d’une lutte raciale ou xénophobe» et dénonce «les idéologies fascisantes qui alimentent les esprits fragiles et les réseaux sociaux».

Les présidents nationalistes de l’exécutif de la Collectivité territoriale de Corse et celui de l’assemblée, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, doivent soumettre jeudi à Assemblée une résolution demandant à l’État de fermer les lieux de culte musulman constituant «des foyers d’influence salafiste», d’expulser les animateurs fondamentalistes de ces lieux et de renforcer la sécurité sur les sites de grande fréquentation.

Inspiré de la source Sudinfo.