La Bourse de Tel-Aviv surveille tranquillement les actions militaires dans le nord d’Israël et la Syrie voisine : après des tentatives de bombardements des positions israéliennes dans le Golan et une riposte massive des FDI, les cours boursiers n’ont pas baissé, mais ont même augmenté.

Les sirènes du Golan n’ont pas eu d’impact négatif même sur un secteur aussi sensible que l’industrie du tourisme. De plus, les parts de la chaîne hôtelière « Fattal » ont augmenté de 1,1%, et le coût des actions de la compagnie aérienne « El-Al » est resté inchangé. Les spécialistes notent qu’ils considèrent que l’augmentation des prix du carburant d’aviation est un facteur plus important, mais cela n’a pas non plus eu un impact important.

Le matin du 10 mai, les échanges sur la bourse de Tel-Aviv ont débuté par une hausse des principaux indices : le TA35 a augmenté de 0,3%, le TA90 a légèrement augmenté et les banques de 0,1%.

Les investisseurs sont restés indifférents au premier affrontement direct entre Israël et l’Iran.

Il serait au moins possible d’attendre au moins une légère augmentation du taux de change des monnaies étrangères. Mais cela ne s’est pas produit : le matin, le dollar a chuté de 0,5% à 3,568 NIS et l’euro de 0,3% à 4,234 NIS.

L’analyste du groupe financier « Psagot » a déclaré dans son commentaire que « selon l’expérience du passé, les investisseurs sont parfaitement capables de distinguer entre l’instabilité, dont l’impact est de courte durée, et les événements qui ont un impact à long terme sur l’économie ».