Les FDI ont lancé mardi la plus grande opération militaire en 19 ans, envoyant des dizaines de milliers de troupes dans la Marine, l’Armée de l’Air et les forces terrestres pour la «guerre» dans le nord d’Israël. Le commandement de l’avant-garde et le renseignement militaire participent également.

L’exercice implique également des réservistes, de la logistique, de l’ingénierie et des unités de drone ainsi que l’état-major général.

Les fonctionnaires ont déclaré que l’opération était prévue bien avant les événements actuels et indépendamment de tout développement régional.

Mais le thème de l’exercice entier est «la guerre dans le nord d’Israël», et il vise à préparer les soldats à «préserver la stabilité actuelle dans le secteur nord», a déclaré un responsable des FDI sous anonymat.

Ce méga exercice prévu jusqu’au 14 septembre, devrait durer 11 jours et implique une décision imaginaire du cabinet d’ordonner aux FDI de mettre définitivement un terme aux attaques du Hezbollah contre la Galilée.

L’une des simulations implique une attaque initiale par le groupe de guérilla par une «invasion» par des dizaines de combattants des FDI qui s’infiltrent dans les villes frontalières.

Home Front Command effectuera des évacuations de « civils en détresse » et des communautés menacées, impliquant les soldats des FDI d’intervenir aussi dans ces secours.

Certaines parties de la Galilée seront également utilisées pour simuler le sud du Liban.

Les systèmes de défense antimissile de la nation seront testés dans cet exercice, de même que d’autres armes avancées et les troupes répondront à l’attaque simulée en trois étapes :

1. La défense, avec des contre-attaques et des attaques aériennes ;
2. Infraction, avec manœuvres au sol ;
3. Déclaration de changement de mission visant à pousser l’ennemi à travers la frontière vers le Liban.

La simulation n’est malheureusement pas un scénario peu probable. Les responsables des FDI ont à maintes reprises averti que le Hezbollah regardait les communautés israéliennes le long de la frontière nord dans le but d’envahir, saisir et occuper au moins un, sinon plus dans le prochain conflit.

Mais l’organisation terroriste soutenue par l’Iran est confrontée à d’importants problèmes financiers en raison de son investissement profond dans la guerre civile syrienne, qui a duré plus de six ans et qui n’est pas encore terminée.