Hassan Nasrallah a promis des frappes sur Haïfa dans un discours prononcé mardi. Ce n’est pas quelque chose de spécial : la capitale du Nord apparaît toujours comme l’objectif de l’attaque principale du Hezbollah. 

Haaretz examine en détail la situation lorsque l’attaque sera dirigée contre la zone industrielle de la baie de Haïfa.

Ces dernières années, après de nombreuses disputes, il a été possible de libérer les réservoirs d’ammoniac, ce qui est optimiste. Si ces objets étaient touchés, les habitants de la ville seraient en danger de mort. 

Il existe un plan d’évacuation des raffineries de pétrole, mais ce n’est qu’un plan pour l’instant. Il existe plusieurs usines de ce type près de Haïfa et des matières dangereuses se trouvent sur leur territoire. 

Royat Shtosel, coordinateur de l’action publique « Nettoyer la baie d’Haïfa », a déclaré au journal qu’il existe 1 500 sources potentielles de risque et 800 types de substances dangereuses dans la zone industrielle. 

De plus, Haïfa est située sur le mont Carmel, escarpé parsemé de gorges, et de nombreuses régions ne disposent que d’une seule route d’accès. S’il est bloqué, il sera difficile d’évacuer les victimes. 

Le plus grand hôpital de Rambam est situé à côté d’une base militaire, qui pourrait être la cible d’une attaque. 

La municipalité de Haïfa se dit prête à tout scénario, mais les habitants ont déclaré à Haaretz qu’ils ne faisaient pas confiance au gouvernement israélien ni aux assurances des autorités locales.