La réponse officiellement positive de Hamas au plan de cessez-le-feu de l’émissaire américain Steve Witkoff semble marquer un tournant dans les négociations. Contrairement aux précédents refus catégoriques, les réserves exprimées cette fois sont qualifiées de « tactiques » et ne remettent pas en cause la structure de l’accord. Résultat : Netanyahu a autorisé la délégation israélienne à s’envoler pour Doha.

🔗 Suivre en direct les mises à jour critiques
🔗 Tout savoir sur la guerre contre le Hamas

Un Hamas affaibli, contraint de reculer

Un haut responsable israélien confie à Israel Hayom que le Hamas n’a plus la marge de manœuvre d’antan : les frappes ciblées, la mort de commandants, la pression populaire et l’effondrement du soutien iranien l’ont forcé à plier.

Même le New York Times avait rapporté que les dirigeants de l’organisation terroriste communiquent désormais via des messagers humains, dans la crainte d’être localisés électroniquement.

« Les divergences restantes seront probablement réglées durant le séjour de Netanyahu à Washington », estime ce diplomate.

Mais un représentant américain tempère : « Un désaccord de dernière minute sur des détails peut encore faire capoter l’accord ».

📚 Lire sur l’histoire du Hamas sur Wikipédia
📚 Et sur le rôle de Trump au Moyen-Orient

Deux enjeux clés : retraits militaires et aide humanitaire

Lors des négociations à venir à Doha, deux points explosifs seront au cœur des discussions :

  1. Le retrait de Tsahal : Le Hamas exige un retour aux lignes du 1er mars, ce qui lui permettrait de reprendre le contrôle de vastes zones à Gaza, dont Rafah, Khan Younès, Beit Lahia et Sajaiya. Ce que Tel-Aviv refuse catégoriquement. Israël veut maintenir une présence stratégique le long de l’axe Morag, pour conserver un corridor sécurisé et, potentiellement, créer une zone humanitaire libre de toute influence du Hamas.
  2. La gestion de l’aide humanitaire : Le Hamas veut reprendre la main sur les entrepôts et les distributions (qu’il avait monopolisés pour récompenser ses hommes). Or, il a perdu la confiance des populations à cause de vols, de meurtres de civils et même d’assassinats d’humanitaires palestiniens. La solution israélienne ? Imposer une répartition supervisée exclusivement par l’ONU, avec contrôle international renforcé.

🔗 Lire aussi les dernières infos sur Alyaexpress-News
🔗 Et les reportages exclusifs sur RakBeIsrael.buzz

Pourquoi le Hamas insiste sur les zones de distribution ?

Ce n’est pas par souci humanitaire. Contrôler les zones de distribution, c’est garder un levier militaire et politique. Sans cette emprise, le Hamas ne peut plus payer ses combattants, ni conserver son autorité dans les quartiers. En parallèle, des milices tribales armées prennent le relais et contestent son autorité sur le terrain. Une réalité qui rend toute reprise de pouvoir incertaine.

Israël, de son côté, veut empêcher la pose de mines et de pièges dans les bâtiments si elle devait revenir à Gaza. Une raison de plus pour maintenir des positions avancées dans le sud.

Trump, Washington et la promesse de stabilité

C’est dans ce contexte brûlant que Donald Trump recevra Netanyahu à Washington. Le président américain a publiquement affirmé que « la paix passera par la victoire sur le Hamas, pas par des concessions en série ».

Et pour cause : les observateurs estiment que la réussite de ce cessez-le-feu est cruciale pour l’image géopolitique de Trump. S’il parvient à arracher un accord tout en garantissant une désescalade, ce sera un camouflet pour l’Iran et une avancée pour les accords d’Abraham.

📚 À lire sur les accords d’Abraham sur Wikipédia

.