Le Hamas annonce la commémoration du souvenir de la mort de nombreux terroristes il y a huit ans après le passage des avions de Tsahal sur un camp d’entrainement des terroristes de l’organisation meurtrière :

 » Aujourd’hui, est le huitième anniversaire de l’agression du gouvernement de l’occupation sur la bande de Gaza, lors du bombardement des avions de l’occupation vers un certain nombre de quartiers généraux de sécurité dans la bande de Gaza, qui a abouti au martyre de 1417 Palestiniens. »

L’ opération militaire israélienne dans la bande de Gaza a débuté le samedi 27 décembre 2008 à 11 h 30 du matin UTC+2 (9 h 30 du matin UTC) caractérisée par des raids et bombardements aériens suivis par une offensive terrestre lancée le 3 janvier 2009 vers 19 heures 30.

L’objectif déclaré des Israéliens était de mettre fin aux tirs de roquettes Qassam du Hamas lancés depuis la bande de Gaza, en particulier sur la ville voisine de Sderot, et à son réapprovisionnement en armement, en s’en prenant aux terroristes du Hamas et en détruisant des infrastructures qu’ils utilisent, en particulier les centaines de tunnels creusés sous la frontière entre la Bande de Gaza et le Sinaï égyptien.

Le dimanche 18 janvier au matin, un cessez-le-feu est décidé par le gouvernement israélien, qui dit avoir atteint son objectif. Quelques heures plus tard, le Hamas annonce à son tour un cessez-le-feu d’une semaine afin de laisser le temps aux forces israéliennes de quitter la Bande de Gaza et d’ouvrir les points de passage pour l’aide humanitaire et les produits de première nécessité, mais Israël dit que le retrait se fera sans prendre en compte ce délai ; d’après des responsables israéliens, toutes les troupes israéliennes ont quitté le territoire palestinien dès le 21 janvier.

Le Hamas déclare lui aussi avoir gagné la guerre, avançant que « notre peuple ne s’est pas rendu », et affirme qu’il va se réarmer et que la fabrication d’     « armes saintes » est son objectif. En pratique, le cessez-le-feu n’a cependant pas totalement mis fin aux tirs des de roquettes et deux autres opérations ont suivi en 2011 et 2014.

Cette opération militaire a suscité une large réprobation dans l’opinion internationale, comme à son habitude, bien plus sévère envers les israéliens que les terroristes du Hamas qui envoient des roquettes sur les civils israéliens.

En raison du caractère qui selon eux a été jugé « disproportionné de la riposte israélienne », les gouvernements restent beaucoup plus nuancés dans leur réactions diplomatiques, tels le gouvernement égyptien de l’époque Moubarak qui se montra très critique vis-à-vis du Hamas ou le gouvernement allemand pour qui le Hamas a « rompu unilatéralement le cessez-le-feu ».