Face au non-respect de l’accord de trêve, Israël suspend l’ouverture du passage de Rafah et annonce une réduction drastique de l’aide humanitaire vers Gaza. Objectif : forcer le Hamas à restituer les corps des otages.
Selon Ynet et Haaretz, Benjamin Netanyahu a décidé, après consultation du cabinet de sécurité, de maintenir fermé le passage de Rafah à partir du 15 octobre et de réduire de moitié le flux d’aide humanitaire.
Le Premier ministre a précisé : « Nous ne négocierons pas sous la menace. Tant que le Hamas retiendra nos morts, Gaza ne recevra rien. »
Cette décision intervient alors que le Hamas, loin de se démilitariser, procède à un « nettoyage interne » dans les zones évacuées par Tsahal : selon les renseignements israéliens, il élimine ses opposants pour consolider son pouvoir.
Les Nations unies ont exprimé leur inquiétude face à « l’aggravation des conditions humanitaires », mais Israël affirme que la responsabilité incombe « à ceux qui retiennent les otages et manipulent l’aide humanitaire ».
Le ministère qatari des Affaires étrangères, de son côté, a admis sur Fox News que « les discussions sont désormais centrées sur la sécurité et la gestion future de Gaza ».
La stratégie israélienne repose sur un principe simple : tant que le Hamas profitera du calme pour se reconstituer, aucune aide ne doit lui permettre de respirer.
Cette pression, conjuguée aux médiations turque et qatarie, vise à tester la cohésion du front islamiste. Mais elle risque aussi d’exacerber la crise humanitaire – et donc la propagande anti-israélienne.
En refusant de libérer les corps, le Hamas prouve une fois encore que sa guerre n’est pas seulement contre Israël, mais contre la décence elle-même.
Dans cette bataille morale autant que militaire, Jérusalem a choisi : pas d’aides, tant qu’il reste un otage.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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