Le Hamas, groupe terroriste islamiste qui contrôle la bande de Gaza, a salué la résolution controversée de l’Unesco niant les liens Juifs avec les lieux saints de Jérusalem, comme « une victoire pour le peuple palestinien ».
La résolution adoptée par l’agence culturelle de l’ONU, condamne Israël sur diverses questions liées à Jérusalem et ses lieux saints, et nie les liens juifs avec le Mont du Temple, en utilisant seulement son nom musulman (mosquée Al-Aqsa et Haram al Sharif ), tout en ne mentionnant pas son nom en hébreu « Har Habait » ou Mont du Temple.
Finalement, Israël a rompu tous ses liens avec l’organisation culturelle, et les dirigeants israéliens ont répondu avec indignation, alors que certains ont accusés l’Unesco d’antisémitisme.
Le porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abu Zuhri, a déclaré que son groupe « aprouvait » le texte de la résolution, notant que « Al Aqsa est exclusivement le patrimoine islamique ».
La résolution, a t-il dit, est une « victoire pour le peuple palestinien ».
L’UNESCO : négationnisme et incitation au terrorisme
Abu Zuhri a également dit que le texte de l’Unesco « démolit la fiction israélienne » concernant le Mont du Temple, qui est le site le plus sacré pour les Juifs, où ont été érigés les deux temples bibliques.
L’ambassadeur de l’Autorité palestinienne à l’Unesco, Mounir Anastas, a salué la résolution indiquant que les Israéliens etaient « la puissance occupante à Jérusalem-Est » et demandant d’arrêter « toutes les violations ».
Anastas a dit que cela incluaient les fouilles archéologiques autour des sites religieux.
Israël a suspendu sa coopération avec l’UNESCO après le vote. Le ministre de l’Éducation, Naftali Bennett, a accusé l’agence d’ignorer « des milliers d’années de liens juifs avec Jérusalem » et d’encourager le « terrorisme islamique ».
L’Unesco avait adopté, en Avril dernier, une résolution similaire qui fait référence au Mont du Temple exclusivement comme la mosquée Al-Aqsa et le Mur occidental ou « Kotel Hamaarabí » (connu dans le monde des Gentils comme le Mur des Lamentations) et la Plaza Al Buraq, déclenchant la condamnation sévère d’Israël.