Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré dans une interview à l’agence turque Anadolu qu’Israël refusait d’inclure la Turquie et la Russie parmi les garants de l’accord avec le Hamas.

« Dans tous les projets d’accords que le Hamas a présentés à Israël, l’Egypte, le Qatar, la Turquie et la Russie se sont portés garants, mais à chaque fois Israël a rayé la Turquie et la Russie », a déploré le secrétaire général du Hamas. Selon lui, ils ont à chaque fois insisté sur l’inclusion de la Turquie et de la Russie, malgré l’entêtement des Israéliens.

Hier, Ismail Haniyeh s’est envolé pour Istanbul pour rencontrer le président Erdogan et discuter avec lui, entre autres, de la future participation de la Turquie à la reconstruction de Gaza. Cette visite a lieu dans le contexte des intentions des dirigeants du Hamas de quitter Doha, où ils se sont bien installés au cours des 12 dernières années.

Haniyeh s’est également plaint du fait qu’Israël n’est pas disposé à abandonner l’action militaire après la période de cessez-le-feu. « Tout ce qu’ils veulent, c’est récupérer leurs otages et ensuite reprendre la guerre à Gaza. C’est impossible. L’armée israélienne doit quitter complètement le secteur. Ils refusent également de renvoyer les personnes déplacées vers le nord du secteur – seulement progressivement et par petites portions.

Haniyeh a déclaré que le Hamas « fait partie du peuple palestinien et souhaite participer à la gouvernance de la bande de Gaza au sein d’un gouvernement d’unité avec d’autres factions ». 

Pour rappel, c’est le même Hamas, qui le 7 octobre a tué 1400 personnes juives et israéliennes, et prit en otages des dizaines d’autres, ceux qui devraient formuler en priorité leurs conditions est Israel et non l’organisation terroriste du Hamas.