Un ancien haut responsable du Hamas a jeté un pavé dans la mare : le mouvement terroriste aurait perdu près de 80 % du contrôle effectif sur la bande de Gaza, après neuf mois de frappes israéliennes massives. Selon ses propos relayés par la BBC, la structure de commandement et de contrôle du Hamas se serait totalement effondrée, créant un vide sécuritaire rapidement comblé par des milices locales armées et incontrôlées. Le résultat ? Une bande de Gaza fragmentée, où l’ordre islamiste du Hamas n’est plus qu’un souvenir dans plusieurs secteurs.
Ce constat, corroboré par diverses sources sécuritaires, marque un tournant majeur dans la guerre actuelle, et valide la stratégie israélienne de démantèlement systématique des infrastructures politico-militaires du Hamas. Depuis octobre dernier, les unités de Tsahal ont ciblé sans relâche les centres de commandement, les tunnels, les entrepôts d’armement et les cadres opérationnels du groupe. Résultat : une désintégration méthodique de l’appareil terroriste.
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Alors que 50 otages israéliens restent encore aux mains du Hamas, ce chaos interne pourrait créer une opportunité inattendue pour leur libération. D’autant plus que les négociations d’une trêve de 60 jours et d’un accord partiel progressent rapidement, avec un appui déterminant des États-Unis sous l’impulsion de Donald Trump.
Mais la chute de l’emprise du Hamas n’est pas sans risques. Plusieurs sources indiquent qu’une résurgence de groupes salafistes plus radicaux ou affiliés à Daech pourrait émerger dans certains quartiers laissés vacants. Israël devra donc jongler entre la réduction de la menace immédiate et la prévention du chaos post-Hamas.
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En parallèle, les tensions s’intensifient sur d’autres fronts. Cette nuit, Tsahal a mené une vaste opération au Yémen, ciblant des ports houthis et une centrale électrique. Selon le porte-parole de l’armée israélienne, la frappe a visé notamment le navire « Galaxy Leader », utilisé comme plateforme radar et base logistique mobile pour des actions de piraterie et de surveillance maritime. Une cinquantaine de missiles et bombes ont été largués dans le cadre de l’opération “Drapeau Noir”, marquant une extension nette du champ de bataille vers la mer Rouge.
Israël Katz, ministre de la Défense, a déclaré sans détour :
“Le sort de Sanaa est désormais lié à celui de Téhéran. Israël agira, où qu’il le faille, avec force.”
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👉 Sur les stratégies d’endiguement israéliennes : Politique militaire d’Israël sur Wikipédia
Les frappes israéliennes ont visé notamment :
- Les ports de Hodeïda, Ras Issa et Al-Salif, utilisés pour l’importation d’armes iraniennes.
- La centrale électrique de Ras Katib, servant de support logistique militaire.
- Le navire Galaxy Leader, transformé par les Houthis en navire-espion.
Le porte-parole des Houthis a réagi en affirmant que leurs capacités militaires « restent intactes » et que les attaques contre Israël se poursuivront. Cependant, la déconnexion entre leurs discours et la réalité stratégique devient flagrante, à mesure que l’État hébreu étend sa doctrine de frappe préventive au-delà de ses frontières terrestres.
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Si la déstabilisation du Hamas est une avancée sécuritaire majeure, la prudence reste de mise. Le vide qu’il laisse doit être géré intelligemment, sans permettre à d’autres monstres de surgir dans ses ruines.
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