Selon les médias iraniens, le Hezbollah a déjà déployé une grande contingence des combattants dans la région de Quneitra, située entre la Syrie et le plateau du Golan dirigé par Israël.

Les troupes fidèles au régime syrien ainsi que les terroristes du Hezbollah seraient en train de finaliser des plans pour lancer une opération de grande envergure contre les forces de l’opposition syrienne près de la frontière avec Israël, selon les médias iraniens.

 » L’armée syrienne et les combattants du Hezbollah ont travaillé sur un  plan conjoint pour mettre fin au militantisme au sud de la Syrie, en particulier près des hauteurs du Golan « , selon l’agence de presse, Fars en Iran, citant des sources militaires anonymes ce lundi.

Les sources ont ajouté que le groupe chiite libanais Hezbollah a déjà déployé une grande contingence des combattants près de la zone de Quneitra, située entre la Syrie et les hauteurs du Golan israélien.

Le rapport Fars n’a pas fourni de plus amples détails sur une telle attaque possible, où et quand elle aura lieu.

Ce lundi, l’ancien chef de l’agence de sécurité intérieure israélienne a déclaré que le conflit syrien entre dans une phase très imprévisible, ajoutant que l’Iran complice avec le Hezbollah constituait une menace croissante en Israël, malgré la perte de nombreux combattants.

Comme la Syrie s’est enfoncée dans des combats apparemment insolubles au cours des cinq dernières années, Israël est largement resté à l’écart, en gardant un œil sur la frontière du plateau du Golan qui les sépare et, occasionnellement, portant des frappes aériennes ou un retour des tirs de mortier, après une menace spécifique.

Israël, qui connait ses ennemis historiques sur ses frontières, maintient une surveillance rapprochée avec l’aide de ses voisins (les Druzes) et aujourd’hui avec la Russie pour rester informé sur la Syrie.

Avi Dichter, ancien directeur du Shin Bet et maintenant président des affaires étrangères du parlement et du comité de la défense, a déclaré qu’Israël, comme toutes les agences de renseignement occidentales et arabes, ont échoué à prédire la plupart de ce qui avait été prédit, y compris le renversement du président syrien Bachar al – Assad.

Depuis les frappes aériennes de la Russie à partir de bases iraniennes, et les forces turques engagées dans un assaut terrestre contre l’Etat islamique dans le nord, les responsables israéliens voient le conflit se déplacer dans une phase imprévisible encore plus chaotique.

A la fin du mois de Juillet, il y a eu deux explosions qui ont frappé une ville syrienne près des hauteurs du Golan, causées par une frappe aérienne israélienne, mais le Hezbollah a blâmé les tirs de roquettes par des militants d’al-Qaïda.

Les forces gouvernementales pro-syriennes, y compris l’armée et les combattants du Hezbollah se trouvent aujourd’hui dans la province de Quneitra. Pendant ce temps, Al Nusra, les rebelles soutenus par l’ Occident, et les groupes qui ont fait allégeance à l’Etat islamique opèrent également dans la région.

Bien que formellement neutre dans cette guerre civile, Israël a ciblé le Hezbollah et ses convois d’armes à l’ intérieur de la Syrie à plusieurs reprises pendant le conflit.