Le Hezbollah n’est plus une force de défense en Syrie, mais une force d’occupation

Mais selon les sites en Syrie, le Hezbollah n’est pas vraiment un allié mais un occupant. Le site Al Asharq Al – Awsat note, selon un membre de l’opposition de la coalition syrienne, Michel Kilo, que “la parade militaire du parti en Syrie prouve que le Hezbollah n’était pas seulement une force de combat, mais plutôt une force d’occupation.”

“La présence du Hezbollah en Syrie n’est pas une situation d’urgence et n’est pas temporaire. Le parti veut faire valoir que sa présence fait partie de la présence iranienne généralisée qui couvre la Syrie entièrement”, a déclaré Kilo.

Un défilé militaire n’a de sens que pour ceux qui prétendent à la souveraineté sur la zone où le défilé est organisé, car c’est une affirmation du pouvoir.

Bien sûr, le Hezbollah ne peut le faire avec le soutien iranien, et le soutien de l’Iran vient en grande partie parce que les Etats Unis ont permis au monde de verser de l’argent en Iran en échange d’un ralentissement temporaire dans sa quête des armes nucléaires.

L’occupation militaire comprend l’occupation à l’invitation du gouvernement hôte. Ce défilé indique que la ligne a été franchie dans une occupation réelle.  Le gouvernement syrien s’est transformé en une marionnette face aux pays à qui il a demandé de l’aide et ne peut plus refuser, même si il le voulait.

La preuve? Il n’y avait aucune implication de la Syrie dans le défilé. Si le Hezbollah voulait juste montrer comment il a aidé la Syrie à combattre ce qu’il appelle des ‘terroristes’, alors pourquoi ne pas inviter leurs hôtes bienveillants ?

En outre, les habitants n’ont pas été autorisés à voir la parade . L’Iran et ses mandataires contrôlent la Syrie. Le Hezbollah est, bien sûr, une organisation terroriste désignée. Mais il est aussi un occupant étranger comme un proxy pour l’ Iran, dont le but est de prendre inexorablement le Moyen-Orient du Liban vers la Syrie jusqu’en Irak vers le Yémen .

Il est instructif de voir le silence des droits de l’homme et l’absence de réaction communauté des droits, face à cette occupation du territoire syrien.