Hezbollah : un terroriste tué alors qu’il tentait de reconstruire une base au Sud-Liban

L’armée israélienne a annoncé samedi avoir éliminé un membre du Hezbollah impliqué dans la reconstruction de sites terroristes détruits lors de l’opération “Flèches du Nord”. L’homme a été tué dans la région de Dounine, au Sud-Liban, lors d’une frappe aérienne précise menée par le Commandement Nord de Tsahal. Cet incident rappelle que, malgré les “ententes” en vigueur, la guerre de l’ombre continue à la frontière.

Dans un communiqué officiel, le porte-parole de Tsahal a confirmé :

« Plus tôt aujourd’hui, sous la direction du Commandement Nord, l’armée de l’air israélienne a attaqué et éliminé un terroriste du Hezbollah qui tentait de rétablir des infrastructures terroristes dans la zone de Dounine, au Sud-Liban. »
Le terroriste utilisait des engins de chantier pour rebâtir un site visé quelques jours plus tôt par Israël.

L’armée précise que cette activité constituait “une violation directe des ententes entre Israël et le Liban”, conclues après la guerre de 2006, qui interdisent au Hezbollah toute présence militaire active au sud du Litani.
(Source : Porte-parole de Tsahal, 19.10.2025)

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Contexte : le front nord reste instable
Depuis plusieurs semaines, le Hezbollah multiplie les provocations à la frontière : tirs de roquettes, vols de drones et tentatives d’approche de ses agents sous couvert de travaux civils.
Les services israéliens estiment que l’organisation chiite, soutenue par l’Iran, cherche à tester la réactivité de Tsahal tout en consolidant ses positions pour une confrontation future.

La zone de Dounine, au cœur du Sud-Liban, est connue pour abriter plusieurs infrastructures clandestines du Hezbollah : tunnels, bunkers, dépôts de munitions et centres d’observation déguisés en hangars agricoles.

Analyse — une frappe chirurgicale mais hautement symbolique
Cette frappe démontre qu’Israël ne tolérera pas la reconstruction du réseau terroriste détruit lors des opérations précédentes.
“Chaque bulldozer, chaque pelle mécanique utilisée pour rebâtir une position du Hezbollah devient une cible légitime”, a commenté le colonel (rés.) Kobi Marom, ancien chef de la division du mont Hermon.

« Cette frappe n’est pas seulement tactique. Elle signifie : tout retour du Hezbollah au Sud-Liban sera immédiatement puni. »
(Source : Jerusalem Post, 19.10.2025 — https://www.jpost.com)

Le message s’adresse autant à Beyrouth qu’à Téhéran. En frappant un opérateur isolé du Hezbollah, Israël rappelle qu’il conserve une supériorité totale en matière de renseignement et de frappe ciblée — chaque mouvement ennemi étant suivi, localisé et neutralisé en temps réel.

Une violation flagrante des accords internationaux
La résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, adoptée en août 2006, interdit explicitement toute activité armée du Hezbollah au sud du fleuve Litani.
Or, selon un rapport publié par UNIFIL Watch, plus de 400 violations ont été recensées depuis janvier 2025 — dont la moitié dans la zone de Dounine et ses environs.
(Source : UNIFIL Watch Report, octobre 2025)

La frappe israélienne, bien que ciblée, expose une réalité dérangeante : la mission de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) ne parvient plus à empêcher la remilitarisation du Sud-Liban.

Réactions régionales
À Jérusalem, le ministre de la Défense Israël Katz a félicité les forces aériennes :

« Nous n’attendrons pas qu’ils recommencent à tirer. Quiconque tente de rebâtir une base du Hezbollah sera traité comme un ennemi en pleine attaque. »

Le Liban, de son côté, s’est contenté d’un communiqué ambigu dénonçant une “violation de la souveraineté nationale”.
Mais selon des sources libanaises citées par Al-Arabiya, même l’armée libanaise s’inquiète du risque d’entraîner le pays dans un nouveau conflit.

L’Iran à la manœuvre
Cette activité du Hezbollah s’inscrit dans la stratégie plus large de Téhéran : maintenir une pression permanente sur Israël depuis plusieurs fronts.
Des drones iraniens, selon des analyses du Washington Institute, auraient récemment survolé la frontière pour observer les mouvements israéliens et guider les milices locales.

Conclusion —
À Dounine, comme sur tout le front nord, Israël applique une règle simple : frapper avant d’être frappé.
Le Hezbollah continue de jouer avec le feu, reconstruisant en secret les positions détruites la veille.
Mais chaque tentative de résurrection militaire se heurte à la précision implacable de Tsahal.
Le message envoyé est clair : au sud du Litani, il n’y aura ni oubli, ni pardon, ni tolérance pour ceux qui creusent leur propre tombe au nom de Téhéran.

Sources principales :


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