Le président français François Hollande, qui est arrivé dimanche, pour sa première visite d’Etat en Israël, a rencontré le gouvernement israélien, et a assuré que l’intention de la France est de continuer d’agir sur «la pression sur l’Iran », suite à son discours lors de la conférence de presse conjointe avec M. Netanyahou. En effet, la position de la France sur le « problème iranien » est beaucoup plus rigide que les États-Unis.

Hollande a déclaré que la France soutient l’accord intérimaire avec l’Iran, et préfère la voie des négociations que « l’option militaire». Selon le président de la République française, son pays soutiendrait l’accord, sous 4 conditions :

1. L’Iran devra immédiatement et pleinement ouvrir ses installations nucléaires aux inspections internationales.

2. L’enrichissement de l’uranium à un niveau de 20% devra être arrêté.

3. L’Iran devra réduire les stocks de 20% d’uranium enrichi…

4. L’Iran doit arrêter la construction de l’usine d’Arak.

La veille, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré qu’il ne s’attendait pas à une signature imminente d’un futur accord en raison des différences fondamentales entre l’Iran et les «six» dans les négociations à Genève .