« Si Israël est choisi pour occuper un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies, ce serait une farce politique et un scandale » a dit Ahmad Majdalani, membre du Comité exécutif de l’OLP, ce samedi, selon WAFA.
Il y a très peu d’informations à ce sujet puisque l’envoyé israélien de l’ONU, Danny Danon, a suggéré en avril dernier que l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU, Nikki Haley serait susceptible de soutenir l’adhésion d’Israël à l’un des cinq membres pour rejoindre le Conseil de sécurité en 2019.
Haley a parlé de la nécessité de modifier le traitement de l’ONU contre Israël et Dannon a souligné que «il est clair que nous recevrons le soutien des États-Unis, et je pense que nous pouvons même nous attendre à un soutien actif pour cette importante offre».
Mais ces propos ont été tenus il y a plus de trois mois, avec des mises à jour sur la question de toute personne en Israël ou du département des États-Unis. Alors, pourquoi une telle crise soudaine à Ramallah ?
WAFA a cité Majdalani en disant « qu’il y avait des efforts pour permettre à Israël de combler l’un des sièges vacants des États membres non permanents du Conseil de sécurité, mais si cela se produit, ce sera une farce politique et un scandale », d’autant plus qu’Israël n’a honoré aucune des résolutions du Conseil de sécurité, ni la charte et les principes de l’ONU ».
« Des sanctions devraient être imposées à Israël et il devrait être poursuivi pour ses crimes, et non pas choisi en tant que membre du Conseil de sécurité », a déclaré Majdalani.
Ce réveil soudain peut avoir un rapport avec la prochaine visite en Israël et dans l’AP ce mois-ci du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui viendra dans la région pour la première fois. L’ambassadeur Danon a déclaré que cette visite permettrait à Guterres de «bâtir une relation» avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et de rencontrer aussi le ministre de la Défense, Avigdor Liberman.
« C’est une excellente occasion pour le Secrétaire général de séjourner en Israël, d’y rencontrer ses dirigeants, et de comprendre les défis auxquels le pays est confronté jour après jour », a déclaré Danon à l’AFP.
L’ambassadeur de l’Autorité palestinienne à l’ONU, Riyad Mansour, a déclaré à Ma’an samedi que les dirigeants palestiniens se sont engagés dans un plan d’action détaillé visant à contrecarrer les efforts d’Israël pour obtenir leur adhésion au Conseil de sécurité. À cette fin, Mansour a déclaré que la visite de Guterres à Ramallah, avec le président Mahmoud Abbas et le gang de l’OLP, serait longue, commençant tôt le matin et se terminant à 18 heures.
Ils auront donc beaucoup de temps pour expliquer pourquoi Israël n’a jamais été honoré d’une adhésion au Conseil de sécurité de l’ONU.