Hassan Nasrallah, l’ancien secrétaire général du Hezbollah, éliminé hier dans une attaque aérienne israélienne contre le quartier général de l’organisation terroriste à Beyrouth, a souvent parlé du « régime sioniste » et d’Israël comme étant ses ennemis.
Mais que pensait-il des Juifs eux-mêmes ?
Dans son livre *L’héritage de l’islam antisémite*, l’auteur américain Andrew Bostom, professeur émérite à l’Université Brown (Rhode Island), cite les pensées de Nasrallah sur les Juifs. Bostom, un critique de longue date de l’islam, attaque dans un tweet le *Washington Post* pour avoir présenté Nasrallah comme une figure légitime et bienveillante, décrivant le chef du Hezbollah comme un terroriste meurtrier qui visait à imposer une hégémonie chiite et à provoquer la destruction des Juifs à l’échelle mondiale.
Bostom cite dans son livre les paroles de Nasrallah sur les Juifs, les décrivant comme « les descendants des singes et des porcs » et comme des êtres lâches et avides, selon le Coran, justifiant ainsi l’extermination de tous les Juifs, et pas seulement des Israéliens.
Nasrallah aurait déclaré : « Quiconque lit le Coran et les textes sacrés des religions monothéistes peut voir ce que les Juifs ont fait aux prophètes et les actes de folie et de massacre qu’ils ont perpétrés tout au long de l’histoire. » Il ajoute qu’il est impossible d’envisager la coexistence ou la paix avec eux, pas seulement en Palestine de 1948, mais même dans un petit village palestinien, car, selon lui, « les Juifs sont un cancer qui peut se répandre à tout moment. »
Nasrallah a poursuivi en affirmant que « si nous cherchions dans le monde une personne plus lâche, plus inférieure, montrant plus de faiblesse et d’impuissance mentale, nous ne trouverions personne comme les Juifs. » Il a également précisé qu’il ne parlait pas seulement des Israéliens : « Je ne parle pas d’Israéliens. Si tous les Juifs se rassemblaient en Israël, cela nous épargnerait le travail de les pourchasser à travers le monde. »
En fin de compte, Nasrallah ne pourra plus jamais reconnaître son erreur. L’armée israélienne et les services de sécurité lui ont prouvé que l’esprit juif n’est ni inférieur ni lâche, et qu’il fait preuve d’une intelligence remarquable. « Qui est comme ton peuple, Israël. »