De la part des dirigeants israéliens, cela aurait dû être une évidence, une certitude, une vérité intrinsèque, ne souffrant absolument pas l’infinitésimal doute. Face à des gens comme eux, ayant accompli ce qu’ils ont accompli, d’instinct, il n’y avait qu’une issue : abattre une bonne fois et définitivement la bête ! N’envisager que cela ! N’avoir que cela en tête ! Ne jamais s’en départir. Etre sourds en permanence à ses plaintes, ses jérémiades et surtout, ses supplications manoeuvrières ! 
Car cela signifiait, et signifie encore aujourd’hui, non seulement protéger Israël mais surtout, servir le monde entier, lui être un modèle, il en a tant besoin le navire en perdition ! Et cette détermination implacable, Benjamin Netanyahou aurait dû l’annoncer le soir même du 7 octobre. Il est vrai qu’il devait être sous le coup. Il est vrai par ailleurs que jusque là, il n’a pas faibli sous les coups psychologiques de Binden et autres marionnettes illuminées de l’Occident comme Macron avec sa solution de polichinelle « à deux Etats ». Et là cependant, il faut lui dire bravo, comme il faut lui dire bravo pour enfin ! s’occuper de Rafah. Imaginez un instant que le 7 octobre le gouvernement d’Israël fut celui d’avant Natanyahou, le pays aujourd’hui serait dans un bel état ?!
Les crapules du Hamas sont pires que des crapules, ils sont des fils de Satan ! Tout le monde le sait. Et Satan -tout le monde le sait encore- il se sert de sa tête. Les neurones, c’est connu, sont souvent très nombreuses chez les plus méchants. Hitler n’était pas un idiot. Pourquoi ont-ils pris des otages ? Parce qu’ils savaient très bien qu’Israël, qu’on peut inclure dans le camp de l’Occident, a des faiblesses ; qu’il a comme lui, une sensibilité à fleur de peau qui privilégie la vie, qu’il a bobo pour le moindre petit coup. Et parce qu’ils savaient parfaitement qu’après l’horrible saloperie qu’ils avaient commise, ils allaient se prendre la plus grosse râclée qu’Israël ait jamais donnée à ses fouteurs de merde que sont les Palestiniens. Parce qu’ils savent au fond d’eux-mêmes, qu’ils sont de pitoyables péteuchards qui font dans leurs frocs, se planquent derrière les civils gazaouis pour éviter les coups (les Boches ont fait la même chose, les crapules du Hamas ont retenu la leçon !) et dont les chefs vivent comme des potentats sans vergogne à 2000 kilomètres de Gaza.
Mais comment pour l’amour du ciel ! un dirigeant israélien a t-il pu accepter de discuter ou plutôt pardon ! de marchander la vie d’Israéliens n’ayant commis le délit que de vivre en gens normaux, contre des saloperies ayant commis sur le sol d’Israël, des attentats horribles ? Et par-dessus le marché, accepter que, pour la libération d’un Israélien, on offrirait gentilment la liberté à trois crapules ? Comment quelqu’un de basiquement sensé, peut-il se laisser abaisser à ce point, renonçant à son propre honneur et à celui de sa patrie ? S’il fallait marchander, ce sont tous les otages israéliens contre une crapule du Hamas !!! Mais qu’est-ce que c’est que cette manière inimaginable de baisser son pantalon en cédant X crapules contre un seul Israélien ? Quel manque de fierté ! Et quel désavoeu pour sa propre personne !
Attention ! Je ne critique pas Netanyahou. Je m’insurge contre ce laisser-aller, ce manque de fierté inouï propre à l’Occident dont la tendance chez les hommes est d’aller s’effondrer chaque jour plus dans la féminisation, c’est à dire … oui ! dans son propre suicide. Alors, vous allez m’objecter que le fait d’avoir discuter avec Satan a conduit à la libération d’une partie des otages. Bravo ! Mais le problème, c’est que cela est un aveu manifeste de faiblesse propre à se reproduire à l’infini … et même en temps de paix d’ailleurs. Contre la force, et qui plus est, inouïe dans sa barbarie, on oppose la force et on fait tout pour qu’elle soit encore plus forte qu’elle. On a ainsi tout à y gagner car, je le dis encore une fois, on a à y gagner demain sa propre vie et celles de ses frères !
Dans son discours le soir du 7 octobre, Benjamin Netanyahou aurait dû avoir la force et le courage (et je suis conscient qu’il en aurait eu énormément besoin !!!) de dire que jamais Israël ne discuterait. Ce qui aurait signifier que malheureusement, les otages allaient devoir se sacrifier pour le bien de leur patrie, c’est à dire, surtout sa préservation. Je sais qu’on va me reprocher de n’avoir aucune sensibilité, aucun coeur, surtout les milliers de laïcs qui rejettent leur identité et dont on se demande ce qu’ils font encore sur le sol d’Israël puisque celui-ci ne serait plus pour eux que le même sol que tous les autres sols de ce monde. Du 2 au 3 mai 74 après Jésus-Christ, sachant qu’ils allaient être vaincus par les Romains, et leur citadelle de Massada conquise par eux, les 960 Juifs se donnèrent la mort … refusant d’être demain leurs esclaves. Autre temps, autres moeurs !
Je suis goy. Vive Israël !
Philippe ARNON