Le fait même qu’on organise chaque année la fête des voisins (cette année le 1er juin) entre habitants d’un même immeuble ou d’un quartier est quelque chose de symptomatique, inimaginable et surtout inutile, il y a, ne serait-ce que quelques décennies, tant c’était une chose évidente que les relations de voisinage se devaient d’être vivantes et riches.
Si ce constat est indéniable, il nous reste cependant une consolation à travers la possibilité qui nous est offerte d’en réduire la portée au moyen de l’accomplissement de certaines Mitsvot comme la Téfila BéTsibour (prière en communauté), qui au-delà de son caractère strictement religieux est d’un apport social indiscutable (sans encourager les discussions en pleine prière !), les séances de Limoud (étude) détendues avec nos enfants ou encore les Sé’oudot Chabbath (repas chabbatiques) communautaires ou familiaux, qui déterminent autant de moments de partage incontournables, débarrassés de toute technologie, et sont comme les garants d’un société un peu moins « High Tech » et un peu plus humaine.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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