Le journaliste israélien Itamar Fleischman a suggéré que la meilleure façon de gérer le terrorisme palestinien en Israël était de les faire vivre dans la peur. Toutes les photos dans cet articles sont 0.00001 % des attentats commis dans ce pays.

Itamar Fleischman, un journaliste chevronné sur Jerusalem Post participant à la conversation sur les troubles civils qui ont eu lieu lors de l’opération Guardian of the Walls en mai, a suggéré que la meilleure façon de répondre au sentiment nationaliste palestinien parmi les Arabes israéliens était de les faire vivre dans la peur.

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« En fin de compte, nous avons une situation où les Arabes ont oublié la Nakba », a déclaré Fleischman. Et la solution est de leur rappeler la Nakba. Nous devons leur dire le plus tôt possible que s’ils ne reviennent pas à la raison, et s’ils continuent d’essayer d’assassiner nos enfants, leur prochain arrêt sera au-delà du Jourdain ou dans le camp de [réfugiés] d’al-Yarmuk en Syrie. « 

La Nakba est un concept en arabe qui se traduit par « catastrophe » et les Palestiniens se souviennent de ce jour pour réaffirmer le droit au retour sur leurs terres qui font désormais partie d’Israël. Les Palestiniens considèrent la Nakba comme la date la plus triste du calendrier.

Interrogé par d’autres panélistes qui, dans ce gouvernement actuel, sont assez audacieux pour « rappeler » cette notion aux Arabes d’Israël, il a répondu : « Si les choses continuent, cela arrivera. Nous les chargerons sur des camions et les jetterons de l’autre côté de la frontière. Et c’est ainsi que cela se terminera. »

L′attentat de Tel Aviv | Allemagne | DW | 18.04.2006

Mais Fleischman n’est pas le seul à le penser. Jeudi, l’animateur de la radio 103FM, Yinon Magal, a déclaré au commentateur arabe Afif Abu-Much que « si vous continuez à tuer des Juifs » – « nous les exilerons à nouveau ».

Il est important de noter que Fleishman et Magal ne sont pas issus de groupes d’extrême droite. Fleischman est un ancien journaliste de Yediot Aharonot qui a également été conseiller de Naftali Bennett. Magal, animatrice d’une radio sans affiliation politique particulière, était députée du parti Bayit Yehudi, considéré comme le plus modéré parmi les partis religieux-sionistes.

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Au milieu des pourparlers de coalition en avril, le chef du Likud Benjamin Netanyahu a fait pression sur le député Bezalel Smotrich et son parti pour qu’ils rejoignent un gouvernement soutenu par Ra’am (la Liste arabe unie). Smotrich a expliqué lors d’une conférence de presse que cela n’arrivera jamais.

Ce n’est pas un lapsus. Lors d’une séance houleuse de la Knesset (le parlement israélien) en octobre, Smotrich s’est adressé aux députés arabes et a déclaré : « Je ne vais pas avoir de conversations avec vous, antisionistes. Ce sont des partisans de la terreur, des ennemis. Ils sont ici à cause d’une erreur, car Ben Gourion n’a pas terminé le travail et ne les a pas expulsés en 1948 ».

David Eliyahu Kay HaYad met des tefilines pour un soldat de Tsahal (avec l’aimable autorisation du photographe)

Peut on parler de commentaires racistes ? Les personnes qui connaissent de première main l’histoire de la Shoah et qui ont perdu six millions de leurs frères ont ils le droit, un moment de taper le poing sur la table et de dire « stop » aux attaques terroristes arabes ? Est-ce raciste de dire » si vous continuez à refuser la paix, c’est la guerre qui vous attendra » ?

Les Arabes en Israël ne devraient pas vivre dans la crainte d’une éventuelle expulsion sauf si ils sont intégrés dans une société pluraliste la plus ouverte du moyen orient qui se nomme Israël.

Tous les arabes ne sont pas des terroristes, et la grande majorité d’entre eux sont des citoyens ordinaires qui respectent la loi et détestent la violence, mais pourquoi les juifs doivent avoir peur de se rendre au Mont du temple, dans les villes mixtes ou même les villes arabes quand ont sait que les arabes peuvent aller dans tout Israël sans se faire agresser ?

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Oui, il y a un conflit permanent entre les Juifs israéliens et le peuple palestinien. Et cela se répercute souvent sur Israël et crée des tensions entre les Arabes israéliens et les Juifs. Cependant, la solution doit être mise en œuvre par l’application de la loi et un système juridique qui doit stopper de juger subjectivement avec une politique de gauche, la menace d’expulsion reste la dernière solution mais les arabes qui refusent la création de l’état juif devrait comprendre aussi qu’une autre Nakbah est possible comme c’est le cas pour l’Iran qui menace chaque jour Israël de détruire ce beau pays.

Salman Zarqa, qui est en charge de la gestion de la pandémie de coronavirus en Israël est arabe, il est un exemple de l’integration dans la société israélienne.

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Les Arabes d’Israël ont parcouru un long chemin depuis l’abolition de la loi martiale en 1966, mais même en France, ils ont un problème à s’intégrer aux pays et c’est pour ces raisons que des politiciens d’extrêmes droite aujourd’hui montent dans les sondages, sauf en Israël, ou nous avons assisté à l’un des événements les plus importants de l’histoire, avec un parti arabe qui a rejoint la coalition au pouvoir. Israël est un pays ouvert mais devrait être aussi tranchant quant à sa sécurité, tant pour l’avenir d’Israël en tant qu’État démocratique.

La meilleure façon d’étouffer le terrorisme palestinien en Israël est de faire sentir aux citoyens arabes qu’ils appartiennent à Israël, sinon, ils devront s’attendre à une autre Nakba.