665 jours. C’est le nombre exact de jours que Rôm Breslavski, citoyen israélien, fils, frère, ami, est maintenu dans des conditions inhumaines dans les tunnels de la bande de Gaza. Ce week-end, un nouveau choc visuel s’est abattu sur sa famille et sur Israël : une photo glaçante tirée d’un enregistrement vidéo publié par le Jihad islamique montre Rôm, méconnaissable, amaigri jusqu’à l’os, les larmes aux yeux, suppliant dans un dernier souffle.
Son père, Ofir Breslavski, a brisé le silence au micro de Kan Reshet Bet :
“J’ai vu la vidéo. Il est en train de mourir. Il est devenu un squelette. Il n’y a plus de mots. Il nous glisse entre les doigts et personne ne nous parle. Personne.”
“Il y a dix jours, on nous a dit qu’il avait disparu avec ses geôliers. Depuis ? Plus rien. Il faut que quelqu’un se lève et nous regarde dans les yeux.”
La famille Breslavski a publié uniquement une image extraite de la vidéo. Le reste est trop insoutenable. Selon le Jihad islamique, le film aurait été tourné deux jours avant qu’ils ne perdent “le contact avec ses ravisseurs”, une affirmation qui a encore creusé l’angoisse : personne aujourd’hui ne sait où se trouve Rôm. Ni Tsahal. Ni le Shin Bet. Ni même les groupes terroristes.
Témoignage d’un survivant du même tunnel
Sasha Trofenov, ancien otage libéré en février, a reconnu son compagnon d’enfermement dans l’image publiée :
“Je ne pouvais pas croire que c’était lui. Ce regard. Ce corps. Cette douleur. On a remplacé la lumière de ses yeux par un gouffre de tristesse et de solitude.”
“Je suis atterré par ceux qui disent encore qu’il ne faut pas faire d’accord. Ce n’est plus une question politique. C’est une question d’humanité.”
Et de rappeler un principe fondamental :
“Tu ne resteras pas indifférent au sang de ton frère.”
“Quiconque regarde cette photo sans rien ressentir a perdu son âme.”
Une famille abandonnée ?
La famille Breslavski accuse directement les autorités israéliennes de les avoir abandonnés.
“Pas un appel. Pas une réunion. Pas un responsable qui ait eu le courage de nous dire la vérité en face.”
“Nous exigeons une rencontre immédiate avec les dirigeants de la sécurité : chef du renseignement, ministre de la Défense, Premier ministre. Rôm est là depuis presque deux ans. Et rien.”
Ils en appellent aujourd’hui directement au président Donald Trump via son envoyé spécial Steve Witkoff :
“Regardez cette image. Montrez-la à Trump. Qu’il agisse. Qu’il nous rende notre fils.”
La douleur devient insoutenable
Dans la vidéo, Rôm pleure. Il parle. Il supplie. “Ils m’ont brisé”, dit-il. Et sa mère, dévastée, a refusé que la vidéo complète soit publiée :
“Six minutes d’agonie. C’est ce qu’ils lui ont accordé pour supplier. Mais Rôm est là depuis 664 jours.”
“Il ne reçoit ni nourriture, ni médicaments. Il est seul. Il est brisé.”
“Pas un mot des décideurs”
La colère est dirigée aussi vers le silence du politique. Alors que les familles des otages manifestent derrière des barbelés à la place des otages à Tel-Aviv, la voix des captifs s’épuise, celle de l’État se tait.
“Il n’est plus possible de vivre normalement quand un frère, un enfant, est enchaîné dans un tunnel.”
Pendant ce temps, les geôliers mangent à leur faim, se filment, se promènent librement à Doha ou Beyrouth, et les dirigeants israéliens tergiversent. Le système a abandonné ses enfants.
Mais les familles, elles, ne baisseront pas les bras.
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– https://fr.wikipedia.org/wiki/Otage
– https://fr.wikipedia.org/wiki/Jihad_islamique_palestinien
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