Les Cornflakes et autres « muesli », l’un des produits les plus populaires dans les grandes familles israéliennes est aussi parmi les plus chers. Un paquet de « muesli » pour une famille avec trois enfants ne va pas durer plus de deux jours, son prix est entre 22 à 23 ou même 25 shekels. Et dans de nombreux foyers,c’est le repas principal avant d’envoyer les enfants à l’école.

Des associations comme « Il est cher de vivre en Israël» fait appel à l’Autorité de la concurrence en leur demandant de vérifier la compagnie Telma qui a le monopole sur les céréales comme « granola ».

Selon l’association, « Telma » est en possession de 60% du marché pour ces produits, y compris pour les produits tels que « Kariyot », « Pinukey Briyut», «Shuga», «Oggie » et d’autres… Le seul concurrent majeur de « Telma » est la société « Nestlé », la société « Osem » occupe 26% du marché pour de tels produits.

Les associations notent également qu’en Israël le prix de flocons de maïs est beaucoup plus élevé qu’en Europe occidentale. Nous devons ajouter que la qualité et les variétés proposées à la vente, par exemple en France pour le « muesli » sont beaucoup plus élevés que celui de «Telma» et «Osem ».

Dans la dernière année, les prix du maïs ont chuté de 60%, mais il n’y a presque pas eu d’incidence sur le prix des aliments israéliens.
Si l’Autorité de la concurrence reconnaît le monopole de Telma, avec le groupe « Osem », qui détient un marché presque incontesté, ils devront étendre la règle adoptée, il y a six mois, par le chef de l’administration, David Gil.

Selon cette règle, le monopole de l’entreprise ne peut pas gagner sur le produit plus de 20% de son coût. Cela permettra de réduire considérablement le prix du petit déjeuner des enfants avant d’aller à l’école.

 

1 COMMENTAIRE

  1. Qui a dit que l’économie israélienne est un modèle d’intelligence ?
    Depuis la création de l’état d’Israël, les gouvernants encouragent la fraude et protègent ainsi les quelques familles qui détiennent le monopole. Un petit geste a été fait pour les télécom, mais l’essentiel reste bien sur à faire. les faiseurs de misère tiennent bon, tant que les politiciens en profitent aussi. Bonne année