L’Ukraine envisage de limiter considérablement le nombre d’Israéliens qui entreront à Ouman à Roch Hachana, selon l’ambassadeur du pays en Israël, Yevgen Kornichuk, par souci pour la vie des visiteurs compte tenu de la situation sécuritaire.
« Malheureusement, les Russes ne ménagent aucun moyen dans le cadre de leur guerre contre nous. Ils tuent des civils et bombardent des zones qui n’ont rien à voir avec les zones de combat. En effet, à ce jour, plus de 21 000 civils ont été tués en Ukraine », a-t-il ajouté.
La restriction attendue – en raison de la crainte d’une escalade
« La région d’Ouman n’est pas différente et on craint que, précisément à cause d’une grande concentration de civils – cela conduise les Russes à essayer de blesser autant de personnes que possible, y compris des chefs religieux et des croyants juifs, afin de créer autant chaos que possible », a-t-il ajouté. « Uman lui-même et la banlieue ont été bombardés à plusieurs reprises, et en conséquence des dizaines de civils ont été blessés, nous avons donc l’obligation de réduire le danger et donc la limitation attendue du nombre de visiteurs. »
« Nous espérons que les prières se réaliseront et que l’Ukraine redeviendra un pays qui accueille des visiteurs d’Israël, y compris des Juifs croyants qui viennent en Ukraine pour visiter les tombes de personnes justes », a déclaré Kornychuk.
C’est une menace qui s’est également manifestée l’année dernière et a provoqué une grande colère parmi ceux qui viennent à Ouman, qui la considèrent comme faisant partie de leur religion. Il est vrai que, comme le reste de l’Ukraine, la route qui y mène vers Ouman passe par Odessa, qui a été bombardée à plusieurs reprises, mais en même temps, elle n’est pas considérée comme un endroit relativement dangereux.
On peut estimer que les hassidims de Breslav qui font tout pour atteindre Uman à Roch Hachana n’accueillera pas l’annonce avec joie, et feront tout pour atteindre l’endroit malgré l’interdiction.
Il y a deux ans, au plus fort de l’épidémie de Corona, nombre d’entre eux se sont fortifiés à la frontière entre la Biélorussie et l’Ukraine pour tenter d’entrer dans le pays malgré l’interdiction. L’année dernière, de nombreux hassidim sont venus presque un mois avant Roch Hachana à Ouman afin de contourner l’interdiction pendant les vacances de Tichri.
Les Breslev sont tres motivés !
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