Suite à la grave pénurie de main-d’œuvre créée par le déclenchement de la guerre des « Épées de fer », le ministre de l’Economie, Nir Barkat, encourage l’arrivée de 160 000 travailleurs étrangers d’Inde dès que possible. Il semble que cette décision sera soumise à l’approbation du gouvernement dans les prochains jours. La commercialisation des travailleurs est née du licenciement des travailleurs palestiniens en Israël et affecte de nombreuses branches de l’économie.

Barkat, qui s’est rendu en Inde il y a quelques mois, a déjà commencé à initier cette démarche auprès du ministre indien de l’Economie. Son entourage notait : « Nous comprenons que le paradigme a changé. Il n’y aura plus de travailleurs de Gaza en Israël, pas même un seul. Nous comprenons également que les travailleurs de Judée Samarie seront très difficiles à faire venir. Le paradigme qui régnait ici avant le 7 octobre a changé, donc même si c’est censé être quelque chose de temporaire, c’est quelque chose qui peut aussi être tout à fait permanent. »

Hier soir, Barkat a appelé le ministre de l’Intérieur Moshe Arbel et le ministre du Travail Yoav Ben Tzur à augmenter le quota de travailleurs étrangers : « À la lumière de l’urgence de la guerre et de la pénurie la plus grave et aiguë de main d’œuvre dans l’économie et à la lumière des défis et la diminution du nombre de travailleurs palestiniens, nous sommes tenus d’augmenter de toute urgence le quota de travailleurs étrangers en Israël. Conformément à mes instructions, les besoins des principales industries de l’économie avec les besoins d’environ 160 000 travailleurs étrangers ont été rassemblés. Je vous demande d’avancer dans le traitement et la régulation de cette question dans le cadre d’une proposition décisionnelle qui sera soumise à l’approbation du gouvernement, et ce en même temps que l’ouverture des canaux internationaux pour l’entrée de travailleurs étrangers. « 

Le ministre Barkat ajoute : « L’approbation est nécessaire de toute urgence pour l’économie israélienne afin de préserver la continuité fonctionnelle de l’économie et la capacité d’initier la reconstruction et le sauvetage de l’économie immédiatement après la fin de la période de guerre. »