Ailleurs dans la région, Israël et la Turquie sont en tête du nombre de cas avec plus de 3 500 en Israël et plus de 7 000 en Turquie. On estime qu’il y a plus de 1 200 cas en Arabie saoudite, alors que le pays continue de restreindre ses déplacements.
Les autres États du Golfe ont un grand nombre de cas par habitant. Environ 600 au Qatar et 450 à Bahreïn. Ces petites cités-États ont importé la plupart de leurs cas d’Iran en février et tentent maintenant de contrôler la propagation.
Pendant ce temps, en Libye, au Yémen et en Syrie, on craint que le virus ne se propage et ne soit pas identifié. Un blocus strict a lieu dans l’est de la Syrie, où les forces kurdes soutenues par les États-Unis espèrent empêcher une épidémie. Avec peu de fans et aucune chance de tester, ils n’ont aucune idée de ce qui va suivre. Dans la région kurde d’Irak, il y a également une fermeture stricte et très peu de cas.
Le Moyen-Orient n’a généralement pas les ressources nécessaires pour faire face à une augmentation significative des cas. Alors que les riches États du Golfe iront bien, les autres pays ont un grand défi à relever. À cette fin, des responsables des Émirats arabes unis ont appelé Damas pour dire qu’ils appuieraient ses efforts contre le virus. Pendant ce temps, l’Iran dit qu’il combat le virus comme une «guerre biologique». Il mobilise des soldats et des milices. De nouvelles technologies telles que les drones et les véhicules sans pilote sont également utilisées dans la région.
Plus de 30 000 personnes sont mortes dans le monde de la pandémie de coronavirus, dont les deux tiers en Europe, selon un décompte de l’AFP publié samedi soir.
Au total, 30 003 vies ont été perdues, dont 21 334 correspondent à l’Europe, où l’Italie a le plus grand nombre de décès avec 10 023, suivie par l’Espagne avec 5 690, selon le décompte basé sur les sources officielles d’informations trouvées. La Chine, l’Iran et la France ont également fait plus de 2 000 morts, et le décompte pour les États-Unis a également approché 2 000 ce samedi.