Le secrétaire d’Etat américain a présenté hier la politique agressive de l’administration américaine contre l’Iran, qui est similaire à l’approche de la Maison Blanche et Trump envers la Corée du Nord et son leader Kim. Mais ce qui peut fonctionner dans un endroit dans le monde ne fonctionnera pas nécessairement ailleurs.
Le journaliste Arad Nir explique la différence entre la Corée du Nord et l’Iran et la difficulté d’agir de la même manière dans les deux cas.
L’accord nucléaire mené par Obama et approuvé par le Conseil de sécurité de l’ONU, a été l’un des sujets principal de Mike Pompeo dans son discours. Mike Pompeo a dit que cet accord n’a pas fait du monde un endroit plus sûr. Au contraire. Par conséquent, le président Trump a annoncé qu’il se retirait de l’accord et annonçait qu’il renouvellerait les sanctions et les aggraverait encore davantage.
Le discours de Mike Pompeo montre à nouveau la « doctrine Trump » et ses sanctions paralysantes sans oublier les menaces d’action militaire, ce qui devrait permettre à la partie adverse d’une pleine acceptation des conditions fixées par le gouvernement. C’est ainsi que Trump a agi contre la Corée du Nord – c’est ainsi qu’il traite maintenant avec l’Iran.
Mais en Corée du Nord, l’intrigue se complique. Pyongyang comprend le terme «démanteler les Corées d’un noyau» différemment que Trump le comprend. Kim Jong-un a des exigences et a des conditions. Le comportement coréen ne devrait surprendre personne, mais le président Donald Trump méprise tous ceux qui ont la tête « dure » et , il va tout faire pour le faire paraître stupide.
La grande règle pour Pyongyang est qu’il sait aussi que si la diplomatie échoue devant la Corée du Nord, Trump aura du mal à repondre par un frappe militaire mais dans l’arène iranienne, la situation est complètement différente.
L’Iran est un livre ouvert avec une variété de cibles marquées et il ne détient clairement pas de bombes atomiques. Le gouvernement sud-coréen fera tout son possible pour empêcher une attaque américaine contre la Corée du Nord. Le gouvernement israélien encouragera une telle attaque en Iran. Étant donné que la probabilité que l’Iran puisse obtenir la liste des conditions fixées par Mike Pompeo est faible, au moins aussi la perspective que la Corée du Nord devra renoncer à son arsenal nucléaire pour éviter de grandes souffrances, mais en attendant, les risques d’une confrontation militaire contre l’Iran augmente…
