« Le crime ne paie pas ! » affirme un vieil adage datant d’un temps où la moralité voulait encore dire quelque chose. Pourtant à présent, dans la Capitale de l’Europe, force est de constater que certains hauts responsables sont très bien rémunérés malgré – ou en fonction de – leur passé assassin.

 

Quand, au mois de juin 2014, l’hebdomadaire belge Ubu-Pan a signalé que Guido Van Hecken, le nouveau directeur en Belgique d’Oxfam (Vous savez… cette ONG aussi partiale que moralisatrice qui a désavoué Scarlett Johansson « coupable » d’avoir accepté de faire de la pub pour la marque Soda Stream, produit israélien sis dans les Territoires libérés !), avait jadis participé aux préparatifs d’un attentat à la bombe à Prétoria, nous nous sommes penchés sur le parcours politique de cet individu qui mériterait la corde plutôt qu’un poste honorifique. C’est l’une de ses complices, Hélène Pastoors, Sud-africaine jugée pour ces faits, qui a révélé que le Sieur ci-avant nommé aurait participé à leur mise en œuvre en fournissant, en toute connaissance de cause, de fausses plaques minéralogiques pour aider à faire pénétrer des véhicules bourrés d’explosifs en Afrique du Sud. Pour Oxfam, cependant, tuer son prochain se métamorphose en un  « Il a aussi activement appuyé la lutte contre l’Apartheid » dans la biographie officielle. Oh, certes ! Ses petits copains gauchistes diront, pour sa défense, que « c’était au temps de la ségrégation raciale ! » mais, balayant cette mauvaise excuse, la « Commission de vérité et de réconciliation », qui siège actuellement dans ce pays désormais démocratique, a établi que cette action terroriste passée n’en était pas moins « un crime contre l’humanité », et ce, en raison du nombre de victimes innocentes, femmes et enfants, qui ont perdu la vie dans cet acte infâme (21 morts, 217 blessés). Le crime a donc payé car, avant d’occuper ses fonctions actuelles, Guido Van Hecke a travaillé comme conseiller de la Commission du développement pour le Parlement européen, s’est vu offrir un poste de chef de cabinet du Secrétaire d’Etat à la coopération au développement et a été également membre pendant plusieurs années du Conseil politique de Groen (« Ecolos flamands »).

 

Cette semaine, un vent favorable a également apporté sur notre bureau le nom de la (plus que probable) prochaine présidente de la « Délégation interparlementaire (du Parlement européen) pour les relations avec le Conseil législatif palestinien » : Martina Anderson, élue britannique du Sinn Fein dans le « Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique », ancienne terroriste de l’Armée républicaine irlandaise provisoire (IRA)… une autre criminelle ! Le 12 octobre 1984, une bombe à retardement – visant à assassiner le Premier ministre britannique, Margaret Thatcher, et les membres de son cabinet – explose au Grand Hotel de Brighton, en Angleterre, lors d’une conférence du Parti conservateur. Si la « Dame de fer » y échappe de peu, on déplore cependant cinq morts – dont deux membres importants de ce parti – et trente et un blessés. Accusée d’avoir planifié cet attentat ainsi que d’autres en Angleterre, notre actuelle parlementaire européenne, a été reconnue coupable de ces faits par la Justice de Sa Majesté et n’a dû sa libération qu’à la signature de l’accord du Vendredi saint entre Dublin, Londres et les principaux protagonistes d’Irlande du Nord. On pourrait se dire que les treize ans qu’elle a passé dans un cul-de-basse-fosse l’auraient assagie… Mais non ! Lors de la précédente législature européenne, où elle avait déjà été élue, c’est elle qui a entraîné ses collègues – en visite au Proche-Orient (octobre 2013) – aux côté de Abou Abbas sur la tribune d’honneur dressée pour accueillir en héros la deuxième fournée d’assassins arabes (dits) « Palestiniens », libérés des prisons israéliennes en geste de clémence de l’Etat Juif afin de pouvoir poursuivre le « Processus de paix ». Il faut dire que le dirigeant de Ramallah l’avait reconnue – Qui se ressemble, s’assemble ! – comme « sœur de combat » et l’avait chaudement félicitée de ses anciennes actions terroristes. De son côté, cette raclure (Désolé pour l’emploi de ce mot… mais je n’en vois pas d’autre pour décrire quelqu’un ayant trahi son pays et ayant du sang innocent sur les mains !), également membre de la « Commission (européenne) des libertés civiles, de la justice (sic) et des affaires intérieures », ne cesse de vilipender Israël en agitant à tous vents une soi-disant « Charte des Droits de l’Homme » qui, à la lecture, se révèle n’être que son « Pacte avec le diable » signé de sa main sanglante !

 

Deux petits exemples de gens investis de pouvoirs à Bruxelles… « juste coupables » – selon une expression entendue dans la bouche d’un haut fonctionnaire européen –  « d’avoir posés quelques bombinettes » (Les familles des victimes innocentes apprécieront !) Jadis, il y avait certaines valeurs que l’on demandait à nos dirigeants de montrer pour être en odeur de sainteté. Mais, en ce début de vingt-et-unième siècle, comme me le confirmait dans son langage simple et direct un vieux paysan Wallon : « Maint’nant, y’a p’us ri’n ! »

 

Yéh’ezkel Ben Avraham pour Alyaexpress-News

 

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