Des dizaines de personnes ont manifesté dans l’après-midi (lundi) à Tel Aviv, pour protester contre la libération de prisonniers en échange de négociations avec les palestiniens. Parmi les manifestants, les membres des familles en deuil et des militants de l’association Almagor.

Les manifestants brandissant des drapeaux israéliens et des photos des victimes ont demandé au gouvernement «de ne pas libérer les prisonniers meurtriers avec du sang sur les mains », ou , «chaque terroriste libéré est un enfant mort en Israël» et «Comment ne pas avoir honte de libérer des terroristes? « .

Ayelet Shaked (foyer juif) a aussi participé à la manifestation, et elle a déclaré que c’est un jour très triste, mais a ajouté qu’une fois que la décision a été prise par le gouvernement, il sera difficile d’empêcher la libération des prisonniers. « La chose la plus efficace est d’exiger la peine de mort pour les terroristes », a-t-elle dit.

Un des manifestants s’est tourné vers des ministres et le Président Peres : «Es-tu fou  ? Comment ne pas avoir honte ? «  « Nous compatissons avec les familles endeuillées», a-t-il dit. «Nous, les citoyens d’Israël , de droite comme de gauche, ne voulons pas porter cette irresponsabilité sur nous, celle de libérer des terroristes pour un simple geste politique. »

Ayelet Shaked (à gauche) avec la sœur de Gila Molcho, victime du terrorisme

La nuit dernière, il a été approuvé par un comité ministériel spécial dirigé par le Premier ministre Netanyahu, la libération des 26 prisonniers palestiniens qui seront libérés plus tard cette semaine. La liste, publiée par le Service pénitentiaire, comprend 14 prisonniers de la bande de Gaza, et 12 de Judée Samarie, considérés comme des prisonniers les moins dangereux parmi les 104 prisonniers libérables. La liste comprend 17 condamnés pour assassinat. Les prisonniers, y compris le Hamas, devraient atteindre Ramallah au plus tard ce mercredi matin. Il s’agit du premier groupe parmi les 104 prisonniers palestiniens, qu’Israël a entrepris de libérer en quatre temps tout au long des négociations.

Les premiers prisonniers devraient être libérés mercredi (Photo: Dror Einav)

Plus tôt dans la journée, la Cour suprême a rejeté la demande de l’organisation Almagor pour retarder la libération des prisonniers, affirmant que la moitié des noms palestiniens publiés par le Comité des Ministres ont été choisi car ils ont été arrêtés après la signature des Accords d’Oslo. Almagor se tourne désormais vers le Ciel pour lutter contre le terrorisme.