L’armée israélienne enquête sur un incident survenu samedi dans le village palestinien de Dahariya, dans les hauts plateaux du sud d’Hébron. Depuis ce village interdit aux citoyens israéliens, des amis arabes ont amené au checkpoint un Israélien légèrement blessé au couteau. La police n’a pas reconnu l’incident comme une attaque terroriste, même si les amis du blessé insistent sur le fait que l’attaque était entièrement motivée par la haine nationale.
En règle générale, toute attaque menée par des Palestiniens contre des Israéliens est immédiatement reconnue comme une attaque terroriste. Mais le Palestinien de 19 ans qui a poignardé aujourd’hui un habitant juif d’Ashkelon repose dans un hôpital local et n’a même pas été interrogé par le Shin Bet, car les circonstances de l’incident semblent suspectes à la police – les services de sécurité sont enclins à penser qu’une « confrontation » criminelle a eu lieu dans le village de Dahariya.
L’habitant d’Ashkelon, âgé de 57 ans, est arrivé à Dahariya accompagné de deux amis bédouins, violant l’interdiction de franchir les frontières de la « zone A », qui est sous le contrôle total des autorités civiles et des forces de sécurité de l’Autorité palestinienne. Un ami bédouin qui a sauvé un homme d’Ashkelon d’un couteau en frappant son agresseur à la tête avec une tige de métal affirme que le Palestinien a attaqué l’Israélien parce qu’il l’avait reconnu comme juif et qu’il s’agissait d’une véritable attaque terroriste. Sa version des événements est rapportée par la correspondante de Ynet, Ilana Curiel.
L’interlocuteur du journaliste affirme qu’il a amené un ami chez un médecin local, qu’un terroriste l’a attaqué et que le Bédouin a sauvé son camarade juif en étourdissant le terroriste d’un coup à la tête.