(Inspiré du texte de Daniel Greenfield)
Supposons un seul instant que tous ces ingénus qui boycottent les produits israéliens, huent ses orchestres et livrent de longs discours à l’ONU , parviennent finalement à concrétiser leur vœu, faisant soudain face à un Moyen-Orient post-Israël. Bien que dans le monde réel, un événement de cette envergure revêt les éléments d’un violent génocide – laissons notre imagination nous présenter un autre angle de cet aspect: imaginons que toute cette affaire ait été réglée pacifiquement avec les Saoudiens prêts à payer un million de dollars par tête d’israélien, pour qu’il prenne l’avion et fiche le camp. Les Israéliens acceptent cette offre et au bout d’un mois, même l’ombre d’un seul israélien est introuvable des montagnes du Golan jusqu’à Eilat, et de Tel-Aviv jusqu’à Arad.
Le dernier avion d’El Al décolle, fait quelques cercles par dessus l’aéroport Ben Gourion et s’envole en direction du pôle Sud, l’unique place sur terre où il n’y a ni mosquées, ni kamikazes et ni caricatures d’émeutes, et qui deviendra la nouvelle patrie juive. Tous les passionnés des porteurs de Keffiyeh, musulmans ou non, pourront enfin pousser un soupir de soulagement après avoir atteint leur objectif de faire d’un autre lopin de terre Judenrein – avant de se demander ce qui en adviendra après.
Et que se passera-t-il exactement dans un Moyen-Orient post-Israël ?
Tous les dits « réfugiés » en provenance de Jordanie et du Liban s’abattront comme un essaim d’abeilles sur leur « patrie ». Un regard circulaire suffira à les convaincre de reprendre le chemin de leurs camps de réfugiés où l’UNRWA prend bien soin d’eux, les nourrit et éduque leurs enfants. La Jordanie et le Liban ont aussi quelque chose que le nouvel état « catastrophe » connu comme Palestine n’a pas … des jobs.
La Jordanie et le Liban ne sont pas les meilleurs endroits sur terre, ni même le Moyen-Orient, mais ils sont un peu plus fonctionnels par rapport à l’Autorité Palestinienne, état-providence corrompu, financé par les USA et l’Union Européenne et dirigé par des hommes titulaires de doctorats soviétiques de révisionnistes d’histoire, sans expérience aucune, hormis leur dextérité à diffuser des communiqués de presse après chaque attaque terroriste.
Les ancêtres des « réfugiés » qui s’affichent chaque jour aux nouvelles du soir, agitant les clefs de leurs vielles masures, étaient venus en Israël en quête d’emplois lors de la substitution de l’empire ottoman par l’empire britannique. Depuis, ils n’ont cessé d’errer vers des lieux qui les recrutaient comme travailleurs. Leur nomadisme les mena jusqu’au Détroit de Koweït City, qui les chassa à coup de pied dès leur alliance avec Saddam Hussein. Ils ne sont intéressés à retourner à leur Palestine que sous la promesse d’un gagne pain.
Les colons indigènes sionistes laisseront derrière eux des usines et des hôpitaux, des vergers luxuriants et même des fermes de crocodiles. Mais n’avaient-ils pas laissé à Gaza des serres, vite transformées en terrains d’entraînement pour terroristes ? L’infrastructure ne crée pas des jobs, même si on prend en charge son édification et la guidance… c’est ce que vous en faites qui compte.
Les USA et l’Union Européenne versent des fortunes dans la création de parcs industriels, censés produire des emplois et instaurer une paix enrichissante. Il y a aussi un casino pour attirer les riches israéliens… le tout est devenu un site de lancement de roquettes pour les terroristes et a cessé d’exister suite aux raids de l’armée de l’air israélienne.
L’économie palestinienne se base principalement sur l’aide étrangère, jointe à un ordre de recettes fiscales versées par quelques hommes d’affaires et les travailleurs en construction, pour la plupart employés dans des plantations israéliennes. Quand le dernier avion d’El Al se dirigera vers le pôle sud pour édifier Sion sur ses glaçons, tous ces emplois disparaitront et l’aide étrangère avec.
L’Autorité palestinienne et son armée de faux réfugiés raflent les fonds étrangers parce qu’ils peuvent pointer le doigt sur le Tyran israélien, l’accusant d’être à la source de tous leurs malheurs. Mais sans les juifs à terroriser, l’aide du monde arabe, de l’organisation des Nations Unies et de l’Union Européenne leur fileront sous les yeux comme un éclair, laissant l’Autorité Palestinienne en faillite assise sur le sol froid de son casino.
La majorité de la population de l’Autorité Palestinienne quittera au bout d’un an ou deux en route vers d’autres horizons prometteurs d’emplois, laissant la zone aussi aride qu’elle ne le fut au 19ème siècle, sous la domination ottomane. Les groupes de terroristes se déplaceront aussi pour vendre leurs services aux nouveaux fomenteurs de conflits régionaux, commençant par la Syrie, l’Égypte et la Jordanie, auxquels ils revendiqueront le territoire.
En cinq ans, rien ne subsistera de cette place appelée une fois Palestine, hormis quelques souvenirs d’un pays qui n’a jamais vraiment existé, peuplé par quelques vieillards assis autour d’une tasse de café amer qui décrivent avec nostalgie leurs jours de combats pour « Falasteen ». Les bombes exploseront occasionnellement, mais les objectifs deviendront les soldats jordaniens et égyptiens qui patrouillent les ruines de Tel-Aviv ou les marchés aux puces répugnants de Jérusalem.
Et le reste de la région ? Tôt ou tard, la Jordanie tombera probablement entre les mains de quiconque la réclamera, si les USA décident de l’abandonner. Les Frères Musulmans tenteront de fusionner l’Égypte et la Syrie. Leurs efforts tiendront aussi longtemps que durera cette brève période d’alliance égypto-syrienne pour la formation d’une république arabe unie.
En majorité, les choses se perpétueront selon leur schéma habituel, typique à la région. L’Iran et les pays du Golf maintiendront leurs menaces mutuelles sur le Golf persique. Les chiites poursuivront leur moisson de vies sunnites. Les salafistes, leur tuerie !!! Un gouvernement tombera, remplacé par un autre et renversé en temps opportun. Les égyptiens affamés se révolteront, sans ordre particulier. Tous se réuniront après la prière du vendredi et lanceront leurs cris assourdissants « mort aux USA », même si la seule pitance qui les garde en vie, est américaine. Quelques oublieux barbus crieront « mort à Israël » avant de se rappeler qu’il n’y a plus d’Israël. Puis ils se souviendront de la joie mêlée de tristesse qu’ils avaient ressentie quand le dernier avion d’El Al avait décollé, car ces robustes agriculteurs et soldats, ces camionneurs et politiciens, qui les avaient terrassés par la guerre comme par la paix, leur avaient donné une sensation temporaire de but et d’unité.
Se débarrasser de l’état juif ne ramènera pas la stabilité dans la région, ni ne guérira toutes les plaies, ni ne découragera le terrorisme ou améliorera la vie d’un seul musulman. Les meurtres se perpétueront et les tyrannies aussi. Les anciens crimes et atrocités ne cesseront jamais même sans l’illusion qu’ils servent à détruire les collaborateurs de l’entité sioniste.
Le Moyen-Orient ne changera pas sans Israël… il restera ce qu’il a toujours été. Contrairement à ce que disait George Bailey, Israël n’a ni amélioré ni aggravé le Moyen-Orient. Il a seulement essayé de survivre en son sein et a démontré au monde entier que c’est faisable.
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