Message du Dr. Ron Braiman à propos d’une visite qu’il a effectué dans un musée à Tel Aviv :

 » Cette semaine, j’ai visité l’exposition « עדות מקומית » au musée Eretz Israel de Tel Aviv. Entre autres choses, l’exposition présente une photographie d’un couple de parents à Yitzhar en Samarie qui se tiennent devant leur maison et élèvent leur bébé vers le haut.

Le visage du bébé est tourné vers ses heureux parents et non vers le magnifique paysage à l’arrière-plan, où l’on voit une vallée avec un village arabe bien visible. Quel parent n’a pas de photo avec son petit enfant élevé au ciel ? Une photographie similaire aurait pu être prise dans de nombreuses communautés de la Galilée. En réalité, elle n’était pas censée être reliée à un endroit particulier à moins que quelqu’un ne veuille l’utiliser à des fins politiques….

Un guide qui est arrivé à la même photo à la tête d’un groupe de visiteurs lors de l’exposition a présenté les « parents heureux » de cette photo avec les mots suivants:

« Ce sont les personnes qui n’apporteront pas la solution à deux États. »

Il est probable que les visiteurs de l’exposition sont venus voir d’excellentes photographies et non pour entendre les points de vue de ce guide, mais il a exploité sa position pour transmettre ses messages politiques.

Une autre guide qui est venue vers la même photo à la tête d’un autre groupe de visiteurs de l’exposition et a aussi exposé son opinion politique en d’autres termes. À son avis, la photo reflète un message des parents à leur fils, selon lequel toute les terres vues sur la photo lui appartiendra dans le temps. Comment cela peut-il être interprété si ce n’est pas comme une photographie innocente, d’autant plus que le visage de l’enfant ne vise pas le paysage qui ne devrait pas être le sien selon ce guide? Là encore, la guide a profité de sa position pour transmettre ses messages politiques.

Le même guide a également été retardé par une série de photographies montrant les horreurs perpétrées par l’organisation terroriste Boko Haram au Nigéria. Et ici, ce que le même guide avait à dire était: « Ils ont Boko-haram, nous avons Bibi. »

Où est l’audace et le courage de tracer une ligne de démarcation entre une organisation terroriste cruelle et le Premier ministre israélien, même si elle ne l’aime pas? Si ces mots ne sont pas une incitation, qu’est-ce que l’incitation?

Dans les notes explicatives d’une autre exposition au musée Eretz Israel, une exposition de photographies du photographe David Rubinger, conservateur de l’exposition « Photographies de l’expulsion des Arabes pendant la guerre d’indépendance et de l’occupation de la guerre des Six jours ». Inutile de dire que le ministère des Finances n’a pas mentionné le fait que les Arabes étaient à l’origine de l’attaque de la guerre d’indépendance et de la guerre des Six jours et a il est de nouveau récité le mensonge de « l’occupation ».

L’administration foncière d’Eretz-Israël devrait veiller à ce que les conservateurs et les instructeurs du musée n’abusent de leur position pour diffuser des opinions politiques ne faisant pas partie de leur rôle au sein du musée. »