Inimaginable : une fondation palestinienne demande à l’Allemagne d’arrêter le chef de sécurité du festival Nova

C’est une demande aussi absurde que scandaleuse : la fondation palestinienne « Hind Rajab », connue pour son activisme juridique contre les militaires et les citoyens israéliens, a officiellement adressé une requête aux autorités allemandes afin d’émettre un mandat d’arrêt contre Elkana Federman, chef de la sécurité du festival Nova et rescapé du massacre du 7 octobre 2023. Selon la fondation, l’ancien soldat aurait « participé à des crimes de guerre » pour avoir pris part à l’opération « Tzav 9 », mouvement citoyen israélien visant à bloquer les convois d’aide humanitaire à destination du Hamas à Gaza.

Sur le site officiel de l’organisation, basé en Europe, on peut lire qu’une plainte formelle a été transmise au procureur général fédéral d’Allemagne. Le texte accuse Federman, ancien membre de l’unité d’élite Dukhifat, d’avoir « empêché la livraison de nourriture et de médicaments à une population civile », un acte que la fondation tente de qualifier de « crime contre l’humanité ». Les juristes du groupe invoquent le principe de « compétence universelle », qui autorise la justice allemande à enquêter sur des infractions de guerre, même commises par des ressortissants étrangers.

La Hind Rajab Foundation – nommée d’après une fillette palestinienne tuée à Gaza durant les combats déclenchés par le Hamas – s’est déjà illustrée dans le passé par des plaintes déposées contre des officiers israéliens, notamment à La Haye et à Londres. Derrière son vernis de défense des droits de l’homme, cette organisation agit comme un relais judiciaire des réseaux pro-Hamas en Europe, cherchant à criminaliser tout Israélien ayant participé à la défense du pays. Son objectif, selon plusieurs observateurs israéliens, est clair : transformer le champ judiciaire international en champ de bataille diplomatique contre l’État hébreu.

Federman, lui, n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué publié sur ses réseaux, il a répondu avec une colère maîtrisée :

« Je suis fier d’avoir bloqué des camions d’aide destinés à une organisation terroriste, aux côtés de milliers de membres du mouvement Tzav 9, de familles de victimes et d’otages. Pendant qu’Israël offre de l’oxygène au Hamas, nous, nous tentons de stopper l’injustice. »

L’ancien officier a dénoncé « une manœuvre politique grotesque » visant à inverser les rôles entre bourreaux et victimes :

« Le monde veut transformer ceux qui défendent Israël en criminels, alors que les véritables criminels sont ceux qui ont massacré, violé et kidnappé des enfants. Si le prix à payer pour défendre mon peuple, c’est la menace d’un mandat d’arrêt en Europe, alors qu’ils menacent ! Nous continuerons à protéger Israël, même quand cela dérange le monde. »

Ces propos ont été salués par de nombreux Israéliens, notamment par des proches des familles d’otages et plusieurs députés du camp national religieux. Un parlementaire du Likoud a commenté sur X : « Le monde doit choisir son camp : celui de la justice ou celui du terrorisme. Elkana Federman n’est pas un criminel : c’est un héros. »

Cette affaire illustre la stratégie désormais bien rodée de certaines ONG palestiniennes opérant sous couverture humanitaire. Elles exploitent les tribunaux occidentaux pour tenter de délégitimer Israël, profitant du flou juridique des textes internationaux. Selon une enquête du média allemand Die Welt, la fondation Hind Rajab entretient des liens financiers directs avec des associations basées au Liban et au Qatar, proches du Hamas et du Jihad islamique.

Du côté israélien, le mouvement Tzav 9 – fondé par des réservistes, des familles endeuillées et d’anciens militaires – affirme que sa mission n’a rien d’illégal : empêcher que les cargaisons d’aide humanitaire financées par l’Union européenne ne servent au Hamas. Les manifestants rappellent que plusieurs livraisons de nourriture et de carburant ont été détournées par le groupe terroriste pour ses tunnels et ses milices armées.

Les juristes israéliens dénoncent une tentative d’« instrumentalisation politique du droit international ». L’avocat Yoav Cohen, expert en droit pénal international, rappelle que « l’Allemagne, bien qu’elle dispose du principe de compétence universelle, ne peut agir que s’il existe des preuves concrètes de crimes commis sur son territoire ou sous sa juridiction. En l’espèce, la plainte n’a aucune base légale ».

Cette démarche palestinienne s’inscrit dans une campagne plus large visant à isoler Israël sur le plan judiciaire, notamment devant la Cour pénale internationale (CPI). Elle intervient quelques jours après que plusieurs ONG pro-palestiniennes ont réclamé l’ouverture d’une enquête sur les frappes israéliennes à Gaza, tout en minimisant les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre.

Pour beaucoup d’Israéliens, l’affaire Federman symbolise l’absurdité d’un monde où les victimes de massacres sont accusées de crimes de guerre tandis que les terroristes se parent du langage des droits de l’homme. À Berlin comme à Jérusalem, cette plainte ne devrait pas prospérer juridiquement — mais elle souligne à quel point la guerre contre Israël ne se joue plus seulement sur le terrain militaire, mais aussi dans les tribunaux et dans les opinions publiques occidentales.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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