La Tasmanie est un État australien situé à 240 km de la côte Sud-Est de l’île principale de l’Australie, dont il est séparé par le détroit de Bass.
Après l’Europe, la circoncision des garçons pourrait être interdite en Tasmanie. Son institut de la réforme législative préconise l’interdiction de cette pratique au nom de l’intérêt des enfants. Elle considère que la circoncision est une infraction si elle est effectuée pour des raisons religieuses ou culturelles.
Paul Mason, commissionnaire de Tasmanie, a affirmé que la circoncision sans motif médical est une violation des droits humains.
« Chacun à le droit à une protection égale devant la loi, indépendamment du genre, de la culture ou de la race. » a confirmé Haydn Walters, président de l’Association médical en Australie ajoutant qu’il défendrait l’interdiction de la pratique, sauf en cas de (rare) nécessité médicale.
Un rapport de 101 pages, intitulé « Circoncision non-thérapeutique masculine », recommande une nouvelle infraction: « prohibant la circoncision des mineurs ».
Parmi les autres recommandations, la nécessité d’une ordonnance du tribunal pour qu’une circoncision puisse avoir lieu, si les parents d’un enfant sont en désaccord.
La douleur et le traumatisme affectant la santé mentale et associée à la pratique, tandis que le bénéfice de la lutte contre certaines infections n’est pas significative dans les pays développés, indique le rapport.
L’Australie a déjà des lois interdisant les mutilations génitales pour les femmes mais la circoncision des garçons a été largement considérée comme une décision des parents.
Le rapport indique que plus de 19.000 demandes de remboursement l’assurance-maladie ont été déposées en 2010 pour des circoncisions pratiquées sur les garçons âgés de moins de six mois à travers l’Australie.
Le taux est passé de près de 90 % dans les années 1950 à près de 12 % ces dernières années, et seulement 1,5 % en Tasmanie.
Le débat international sur la pratique a éclaté en Juin quand[intlink id= »8917″ type= »post »] un tribunal allemand a jugé que la circoncision était illégal.[/intlink]
Le Collège royal des médecins australiens avait annoncé au départ que la pratique était médicalement nécessaire et dépendait du choix des parents.
Le gouvernement de l’Etat prendra en considération le rapport de cet institut selon un porte-parole.
Affaire à suivre….donc.