Le Premier ministre Binyamin Netanyahu a levé ce lundi l’interdiction sur les membres de la Knesset et des ministres de visiter le Mont du Temple.

Le ministre du Likoud, Yehuda Glick a salué la décision du Premier ministre, ajoutant qu’il espère que les membres arabes de la Knesset et du parti « Liste commune » ne vont pas profiter de la levée de l’interdiction pour répandre des invectives anti-israéliennes sur le Har Habait.

Cette décision suit également une déclaration du mois dernier par plusieurs députés de la Liste arabe commune qui ont demandé de visiter le Mont du Temple pendant le mois sacré musulman du ramadan, qui a débuté le 6 Juin, et si oui ou non l’interdiction devrait rester en vigueur.

«Au nom des membres de la Knesset du Mouvement islamique – la Liste arabe unie – nous annonçons notre intention de visiter la Mosquée Al Aqsa durant le mois de Ramadan de jeûne pour y prier», a écrit Masud Ganaim.

L’annonce a conduit à une réunion il y a deux semaines dans le bureau du président de la Knesset, Yuli Edelstein, en présence du commissaire de police israélien Roni Alsheich et chef de la police de Jérusalem Yoram Halevy, au cours de laquelle les responsables de la police ont dit qu’ils ne sont pas plus opposés à ces visites, citant une évaluation du renseignement mis à jour indiquant que les visites de politiciens aux lieux saints ne sont pas susceptibles d’entraîner un regain de violence.

Dans un compromis proposé par la police, les législateurs musulmans seraient autorisés à renouveler leurs visites sur le site dans la dernière semaine du Ramadan – correspondant à la première semaine de Juillet – et les législateurs juifs seraient autorisés à renouveler leurs visites la semaine suivante.