Iran et Hezbollah reconstruisent leurs réseaux terroristes dans le sud de la Syrie

Alors que la Syrie tente de sortir du chaos après la chute du régime d’Assad, l’Iran et le Hezbollah exploitent le vide pour installer de nouvelles infrastructures terroristes. C’est ce que révèle un rapport publié par le centre de recherche Alma. Selon ces informations, des cellules locales pro-iraniennes sont déjà actives dans plusieurs dizaines de localités du sud syrien, à proximité directe de la frontière israélienne.

Ces réseaux, dirigés par les unités spéciales 840 et 4000 des Gardiens de la Révolution, servent la stratégie de long terme de Téhéran : encercler Israël d’une ceinture de milices chiites. Le Hezbollah libanais agit comme intermédiaire, formant et finançant des groupes syriens recrutés sur des bases économiques. L’objectif est clair : créer une infrastructure prête à l’emploi pour de futures attaques.

L’armée israélienne suit ces mouvements avec une attention extrême. Des frappes ciblées attribuées à Tsahal ont récemment visé des dépôts d’armes dans la région de Quneitra et près de Deraa. Les images satellites publiées par ImageSat International (ISI) confirment la présence d’installations militaires iraniennes camouflées dans des zones civiles.

Pour les experts, cette « réinvention du front syrien » s’inscrit dans la continuité de la guerre régionale par procuration menée par l’Iran. Après les revers subis à Gaza et au Liban, Téhéran cherche à redéployer ses forces. Le sud syrien devient ainsi un nouveau point d’appui pour le « croissant chiite ».

Israël, de son côté, se prépare à neutraliser cette menace avant qu’elle ne prenne racine. Comme le résume le rapport du centre Alma : « L’enracinement iranien en Syrie n’a pas disparu — il a seulement changé de forme. » Une phrase qui sonne comme un avertissement : la guerre contre le terrorisme iranien ne se mesure pas en kilomètres, mais en patience stratégique.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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