DĂ©tails d’une attaque iranienne sur IsraĂ«l par Ugo Volli

Chers amis,

Nous parlons d’une « attaque » israĂ©lienne sur l’Iran. Mais nous devons essayer de comprendre la signification de ce mot et sa raison. C’est un parcours difficile pour comprendre la situation. Voici une explication de ce qu’est ce  le cauchemar d’IsraĂ«l.

Une seule bombe atomique d’une mĂ©gatonne , visant une zone situĂ©e lĂ©gĂšrement Ă  l’ouest de l’aĂ©roport Ben Gourion dĂ©truirait presque complĂštement Tel-Aviv, Petah Tikvah, Rishon Letsion, Herzlya, dans un rayon de 10 km et  une bonne partie des habitations et tuerait tous ceux qui se trouvent jusqu’à Rehovot, Modiin Ilit, Herzlya dans un rayon de 20 km.

Donc il y aurait environ un Ă  deux millions de personnes tuĂ©es et la moitiĂ© de la production du pays serait dĂ©truite. Les radiations causeraient  des zone  inhabitables pendant des dĂ©cennies ou des siĂšcles. Deux autres bombes suffirait pour toucher  HaĂŻfa, Ashdod ou Beersheva et anĂ©antir la vie Ă©conomique et sociale d’IsraĂ«l tuant la moitiĂ© de sa population.

Un missile intercontinental met huit minutes pour atteindre IsraĂ«l depuis l’Iran et les musulmans modĂ©rĂ©s  qui gouvernent Ankara s’opposeront Ă  ce que les systĂšmes radar d’alerte de l’Otan installĂ©s en Turquie  transmettre des informations Ă  IsraĂ«l entrainant quatre minutes supplĂ©mentaires. Il n ‘ y a pas actuellement de systĂšme fiable pour stopper ces fusĂ©es : les antimissiles ne sont pas une dĂ©fense efficace pour une attaque de ce genre. Seulement quatre minutes pour se prĂ©parer, compliquĂ© pour la population, juste le temps de faire dĂ©coller des bombardiers pour les reprĂ©sailles. En plus de la destruction d’IsraĂ«l , il faudra affronter en plus les attaques de ses voisins qui essaieront d’exterminer jusqu’au dernier sioniste. Il est impossible de prĂ©voir ce qu’il adviendrait mais une chose est sĂ»re, ce serait une nouvelle Shoah [que D
nous en preserve].
L’Europe et l’AmĂ©rique aussi ont vĂ©cu plusieurs  dĂ©cennies avec  une telle menace,  mais les proportions du territoire n’étaient pas les mĂȘmes. L’Iran avec dix fois plus d’habitants et 80 fois plus de territoire qu’IsraĂ«l et en cas de reprĂ©sailles d’IsraĂ«l, elle subirait des dommages importants mais survivrait. L’Europe et l’AmĂ©rique n’était pas entourĂ©es d’ennemis assoiffĂ©s de sang. L’Union soviĂ©tique voulait les soumettre mais non pas « les rayer de la carte gĂ©ographique ». Il n’existait pas de mouvements fondĂ©s sur l’objectif de les dĂ©truire, ni de prĂ©dicateur qui rĂ©pĂ©tait que le salut universel viendrait du massacre de tous leurs habitants, sans aucune exception.
Pourtant IsraĂ«l possĂšde depuis cinquante ans l’arme atomique ainsi que des missiles, des avions et des sous-marins pour effectuer son transport. Mais IsraĂ«l ne l’a jamais utilisĂ©e, n’a jamais menacĂ© de l’utiliser, mĂȘme pas en pĂ©riode de guerre, ni pour Saddam Hussein quand il bombardait IsraĂ«l (sans savoir s’il allait utiliser ses ogives chimiques). L’armement nuclĂ©aire d’IsraĂ«l est un moyen de dernier recours contre la destruction, une arme dissuasive destinĂ©e Ă  empĂȘcher la guerre et non Ă  la faire. Et, effectivement depuis quarante ans, les Ă©tats arabes ont Ă©vitĂ© les attaques frontales comme celles qu’ils avaient tentĂ©es au cours des dĂ©cennies prĂ©cĂ©dentes.

C’est le contraire pour l’Iran qui a l’intention de se servir de ses armes nuclĂ©aires. C’est mĂȘme trĂšs clair dans les dĂ©clarations de son leader qui continue d’annoncer la prochaine destruction d’IsraĂ«l. Une fois que la bombe sera construite et stockĂ©e, personne ne pourra plus rien faire. Il n’y aura aucun moyen d’empĂȘcher le lancement d’un missile nuclĂ©aire sur IsraĂ«l, ni aucun moyen de le stopper dans sa course. Le seul moment pour le faire, c’est avant. Cela fait vingt ans qu’on parle de ce sujet tandis que le projet nuclĂ©aire iranien continue d’avancer. Il y a eu des discussions sans fin, des nĂ©gociations, un embargo et des sanctions. Cela n’a servi Ă  rien. DĂ©sormais, c’est une question de mois.

Obama a plusieurs fois dĂ©clarĂ© qu’il n’était pas disposĂ© Ă  accepter un Iran nuclĂ©aire mais comme vous le savez, c’est un expert en beaux discours et cette qualitĂ© lui a permis d’obtenir le prix Nobel [de la paix]. Son chef d’état-major, le « premier soldat d’AmĂ©rique » comme on l’appelle, a dĂ©clarĂ© vendredi dernier « que lui ne sera pas complice d’une attaque israĂ©lienne ». Le mot qu’il a utilisĂ© Ă©tait bien complice qui en anglais est plus connotĂ© Ă  la notion de crime que dans une autre langue. Il est plus prudent de se fier Ă  lui qu’à son prĂ©sident parce qu’en mĂȘme temps il a rĂ©duit drastiquement les manƓuvres militaires prĂ©vues entre les deux pays.

IsraĂ«l est seul. Il se trouve seulement Ă  moins de huit minutes des missiles de la nouvelle Shoah. Il doit empĂȘcher que cela arrive ou mĂȘme seulement retarder la prĂ©paration de la bombe de plusieurs annĂ©es, comme il l’a dĂ©jĂ  fait avec l’Irak et avec la Syrie, Ă©liminant d’abord la menace imminente qui a ensuite Ă©tĂ© annulĂ©e par les dĂ©veloppements historiques qui ont affectĂ© les rĂ©gimes de la rĂ©gion. Si IsraĂ«l attaque, et cela ne sera ni facile, ni indolore, essayez de comprendre ce que reprĂ©sentent quatre minutes pour se prĂ©parer 2* et plusieurs millions de morts. Ce ne sera pas un acte d’agression mais un acte vital de lĂ©gitime dĂ©fense. Un acte prĂ©ventif parce qu’on ne peut pas attendre que la malignitĂ© des missiles nuclĂ©aires iraniens se manifeste, il faut l’en empĂȘcher.
Texte de Ugo Volli traduit par Alyaexpress-News.

 


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
© 2025 – Tous droits rĂ©servĂ©s