Des sources proches du guide suprême Ali Khamenei ont reconnu que les pertes subies par les troupes iraniennes et leurs milices loyalistes en Syrie depuis le début de leur engagement militaire en mars 2011, à la suite de la rébellion contre le régime Assad, sont bien plus lourdes que ce qui avait été annoncé.

Le journal Kihan a rapporté que le régime iranien craignait un échec en Syrie malgré le sacrifice d’énormes ressources en personnel et en équipement.

Le journal a révélé que plus de 2 400 « militants » iraniens ont été tués sur le territoire syrien depuis mars 2011, en plus des milliers de blessés et de centaines de personnes tués lors des frappes israéliennes sur les positions iraniennes en Syrie, ainsi que des investissements iraniens de plus de 30 milliards de dollars « sans grand succès ».

Il convient de noter que des sources de l’opposition iranienne ont précédemment confirmé que la question syrienne était devenue le principal pari pour le régime iranien en raison du soutien politique et militaire considérable accordé au régime Assad , en particulier lorsque la Syrie a amené près de 100 000 miliciens à se battre aux côtés du régime d’Assad et à construire des bases militaires.